Immobilier : Le Figaro a… tout faux !

31« Le cinéma français a toujours su traiter avec pertinence des problèmes de logement. En 1973, Elle court, elle court ma banlieue, nous décrivait la vie infernale d’un couple (Marthe Keller et Jacques Higelin) que les loyers trop chers avaient éloigné du centre de la capitale.  En 1985, le film d’Agnès Varda, Sans toit ni loi, dressait le portrait d’une jeune zonarde (Sandrine Bonnaire) retrouvée morte de froid. »

Il faut voir là un nouveau couplet de la rengaine inusable, «le temps, c’est de l’argent». Le doublement entre 1995 et 2004 des prix des logements – moyenne sur l’ensemble de notre territoire – a conduit à multiplier par deux, sinon plus, le temps que les Français consacrent chaque jour à leurs trajets professionnels. Suite : Logement : pourquoi les prix ne chuteront pas

Ce faisant, Orpi entend moins faire oeuvre de sociologue que d’en tirer des leçons pratiques : l’envolée des prix de la pierre, qui touche de façon inégale, mais sans exception, toutes les régions, obéit à des raisons de fond. Loin d’être l’effet d’une bulle spéculative plus ou moins liée aux bas taux d’intérêt, les prix reflètent une crise immobilière profonde. Un manque criant de logements disponibles. En conséquence, pour Orpi, les prix du mètre carré ne sont pas prêts de s’effondrer !

Le phénomène des «Sans domicile proche», sans être réellement nouveau, s’est accéléré ces dernières années. Il atteint des proportions d’autant plus insupportables que la hausse des carburants rend les déplacements plus coûteux. Le professeur d’urbanisme Jean-Paul Lacaze en donne une bonne explication, économique et historique, dans la revue Futuribles (mars 2006). Tout a commencé en 1980 lorsque le gouvernement de l’époque a réformé «l’accession sociale à la propriété».

L’hypothèse développée par cet article du Figaro est intéressante et bien construite. Mais les pieds du tabouret sont sciés : le postulat sur lequel se fonde tout le raisonnement est que l’offre est pénurique.

Ce postulat a été démonté hier soir par le Président de la République lui-même qui a annoncé la mise en chantier de 410 000 logements en 2006, chiffre jamais égalé. L’offre n’est pas pénurique, loin de là. En revanche, la demande solvable se raréfie. C’est pourquoi cet article du Figaro ne tien pas la route.

Quel grand journal qu’est ce Figaro ! On en redemande.
Outre le fait, qu’une fois de plus, on peut y lire n’importe quoi, ce qui est particulierement intéressant ces temps ci, c’est que TOUS les articles sur l’immobilier ne parlent plus de hausse, mais surtout de l’impossibilité que ça chute en 91, bla bla bla…

Nous ne sommes plus dans les temps euphoriques ; les « professionnels » s’escriment aujourd’hui à rassurer tant qu’ils peuvent pour justement éviter le même krach qu’en 91.

Tout est histoire de psychologie, il est fort à parier qu’ils ne pourront pas enrayer le phénomène de la baisse ; quand la majorité des gens auront compris les risques d’acheter aujourd’hui (et le bouche à oreille va très vite, les discussions ont changées aujourd’hui)), ça va déchanter sévère.

Pour le moment, c’est l’immobilier sous perfusion à grand retour d’articles avec la complicité des journaux dont les bénéfices proviennent de la publicité des annonceurs immobiliers.

Il n’est plus bon d’être dans le secteur du logement, il va exploser.

La poursuite de la hausse de l’immobilier semble improbable, OCDE

Etude de l’OCDE : fontamentaux et prix des logements

L’OCDE : « attention au retournement immobilier »

(40 commentaires)

  1. « Quel metteur en scène osera nous raconter l’histoire des «Sans domicile proche» de 2006 ? Le script est en tout cas disponible, il suffit de s’adresser à Bernard Cadeau, le président d’Orpi, un réseau qui regroupe 1 000 agences immobilières en France.
    Par cette formule choc, il désigne «les Français contraints d’habiter de plus en plus loin de leur lieu de travail», en raison de la flambée de l’immobilier. Chaque année, explique-t-il, nos compatriotes doivent parcourir au minimum 10 % de plus pour venir à leur travail. »

  2. «Sans domicile proche» : cette situation ressemble au Japon d’il y a 15 ans.
    Or on sait ce qu’il en est advenu aujourd’hui : effrondrement de l’immobilier, une catastrophe historique.
    Finalement, c’est une bonne nouvelle tout ça. Encore une raison supplémentaire de voir la baisse arriver.

  3. Je suis surpris de voir avec quelle aplomb vous estimez que le figaro a tout faux. Ce n’est pas 410000 logements qui vont faire qu’il y aura assez de logements en France. En plus vous avez enlevé la partie qui pour moi est la plus pertinente dans l’article du figaro: le nb de personnes par foyer décroît beaucoup plus vite que prévu (divorces…) + résidences secondaires si bien que même fin 2006 il n’y aura toujours pas assez de logements en France. Cela ne veut pas dire que les prix vont encore augmenter de 10% par an mais simplement que le risque de chute de l’immobilier est très faible. Ensuite les devins peuvent rêver d’une forte chute, mais l’évolution du marché actuelle ne le montre pas…

  4. La complicité des journaux dont les bénéfices proviennent de la publicité des annonceurs immobiliers ??? N’importe quoi. La pub liée annonceurs immobiliers est très faible et ce n’est pas de ça que vivent les journeaux. D’ailleurs si comme vous le dites sur ce blog le nombre d’annonces augmentent les journeaux doivent se frotter les mains !!!

  5. C’est de la com déguisée, du sponsoring cinématographique.
    Certes il y a un besoin de logements sociaux mais il n’est pas la cible des investisseurs ni celle des spéculateurs, et de toutes façon il ne permet pas de justifier l’envolée des prix actuels au fin fond de la campagne ou l

  6. Pour De la COM déguisée : ton rêve n’apporte pas grand chose au débat d’idées… et de faits. Je ne parle pas que de logements sociaux of course mais de logements tout court !!! Et on en manque toujours à Paris et dans les principales aglomérations…

  7. Je suis 100% d’accord avec Toto : 410 000 logements ce n’est pas encore assez, ils disent qu’il en faut 1 million en tout pour résorber la pénurie. A ce rythme là il faut encore 1 an et demi pour y arriver, c’est peu. Ensuite, en continuant sur la lancée (on n’arrête pas un train comme ça), on va carrément passer en excédent de logements : excellent !
    Donc même si c’est de la com déguisée, je dis oui, mille fois oui, il faut continuer à dire qu’on manque de logements et que ça ne baissera jamais, ça les fait pousser comme des champignons !

  8. « le nb de personnes par foyer décroît beaucoup plus vite que prévu (divorces…) + résidences secondaires »
    Tiens en parlant de divorce on divise pas le foyer en deux, mais oui. Le seul hic c’est que ces divorcé retombent automatiquement dans un couple qui se reforme. Tous les divorcés charchent de nouveau à reconstruire leur vie, c’est bien connu tout ça.
    Mais ce n’est pas l’argument principal des baissiers.
    Ce qui faira baisser les prix c’est le nombre d’acquéreurs solvables qui sont actuellement en constante diminution. Et c’est surtout pas la hausse des taux qui va résorber le problème. MDR. La hausse des taux à la rescousse des prix. MDR.
    Enfin ils me fatiguent ces spammers haussiers. Pourquoi ils ne font pas leur blog à eux. Ah j’ai oublié ils ont en déjà plein (ORPI, FNAIm, etc) et gratuit avec ça. Il y a juste un problème, leur chiffre sont bidons.
    Sur ceux 🙂

  9. oui le marché overshoote (et c’est rien comparé à ce qui nous attend dans les 5 prochaines années (si les permis de construire sont mis à exécution)…grâce à la crédulité organisée… le crime profite à l’Etat, aux riches et aux promoteurs sans coeur… mais bon, si je venais d’acheter dans de l’ancien de base (du plan courant crasseux des 60′), je commencerais à m’inquiéter, surtout si la localisation n’est pas très bonne… Alors, le voilà le logement social des années à venir, financé par les classes moyennes qui pensaient s’enrichir en mal s’endettant.. Baisse inexorable des loyers, immeubles squattés tombant en ruines… Surendettement, stagflation, vieille europe…

  10. Clair qu’avec tous ces programmes de logements neufs à venir, certains logements anciens vont morfler dans les prochaines années. Je comprends que certains proprios commencent à être un peu nerveux…

  11. Comme tout le monde le sait, l’immobilier ne peut pas baisser. Il va au contraire continuer à monter, et ceci grace à… la remonté des taux.
    Et la meilleur preuve est la baisse des années 90, qui comme chacun sait, est une anomalie historique qui ne se reproduira plus.
    L’immobilier sur Paris entre 91 et 97 a baissé de 40%, concommittant avec une baisse des taux de…5%, ceux-ci passant de 10% à 5%.
    Sachant que ceux-ci sont HISTORIQUEMENT BAS, qu’ils ont déjà commençé à remonter, et en ayant remarqué finement que, lorsque les taux baissent l’immobilier baisse, et bien quand ils montent l’immobilier… va monter aussi.
    Conclusion: les taux vont monter, et l’immobilier avec.
    L’immobilier va donc couter encore plus cher en empruntant encore plus cher. Et tant pis pour ceux qui ne pourront pas acheter faute de moyen, les vendeurs ne vendrons qu’aux acheteurs riches, c’est aussi simple que celà.
    Les pauvres n’auront qu’à devenir riches s’ils veulent acheter.
    Quand aux mauvaises langues qui prétendent le contraire, ce ne sont que des idiots qui ne conprennent rien à rien et qui sont tous des aigris de n’avoir pas su acheter à temps.
    Et que l’ont viennent pas nous seriner avec l’immobilier Japonais qui à perdu 70% de sa valeur depuis ces plus hauts. L’immobilier en France n’a rien avoir avec le Japon.
    La meilleur preuve: c’est qu’en France personne ne parle le Japonais.
    Cqfd.
    Donc l’immobilier ne peut pas baisser, qu’on se le dise.
    Un seul conseil, achetez, car non seulement l’immobilier ne peux pas baisser, mais en plus, il n’en n’a même pas le droit.
    Alors…

  12. et ça continue de plus belle au t2 2006 !
    http://www.lesechos.fr/info/rew_france/200078092.htm
    Question : est-ce que l’immo devient valeur à thésauriser sans en attendre de rendement (comme de l’or physique dans un coffre…) cf ce que j’ai lu sur le présent blog concernant les mises en chantier en Espagne (de mémoire 800M logements en 2005 soit Angleterre+France+Allemagne..)
    Quelle hystérie..

  13. Autorisations de construire délivrées en 3 mois (mars à mai 2006) : 135 671 logements. Enorme ! On est sur un rythme de plus de 500 000 d’ici février 2007. C’est effectivement une véritable hystérie!

  14. C’est ironique Brunos ? Je comprends qu’il faut comprendre le contraire. Si dans 1 an 1/2 la pénurie est résorbée, il ne faut surtout pas acheter maintenant.

  15. Si le nombre d’autorisations de construire continue à augmenter comme ça, il faudra moins d’1 an 1/2 pour que la pénurie soit résorbée.

  16. brunos a écrit :
    > « Comme tout le monde le sait, l’immobilier ne peut pas baisser. Il va au contraire continuer à monter, et ceci grace à… la remonté des taux.
    Et la meilleur preuve est la baisse des années 90, qui comme chacun sait, est une anomalie historique qui ne se reproduira plus.
    L’immobilier sur Paris entre 91 et 97 a baissé de 40%, concommittant avec une baisse des taux de…5%, ceux-ci passant de 10% à 5%.
    Sachant que ceux-ci sont HISTORIQUEMENT BAS, qu’ils ont déjà commençé à remonter, et en ayant remarqué finement que, lorsque les taux baissent l’immobilier baisse, et bien quand ils montent l’immobilier… va monter aussi.
    Conclusion: les taux vont monter, et l’immobilier avec. »
    Alors, celle-là, c’est la plus belle que j’aie jamais entendu. En une seule phrase, je peux réduire à néant ton « raisonnement » : entre 1998 et 2005, les taux ont baissé alors que les prix de l’immo ont été multipliés par 2. (autrement dit, les prix de l’immo ne vont pas toujours dans le même « sens » que l’évolution des taux).
    Sinon pour le reste, les taux n’ont pas besoin de remonter pour retourner le marché (cf. Paris et Japon, 91).
    Dans le cas de notre bonne vieille bulle française, à mon avis la remontée des taux permettra simplement d’accélérer le phénomène de réajustement des prix (ni plus ni moins).
    > « Et que l’ont viennent pas nous seriner avec l’immobilier Japonais qui à perdu 70% de sa valeur depuis ces plus hauts. L’immobilier en France n’a rien avoir avec le Japon.
    La meilleur preuve: c’est qu’en France personne ne parle le Japonais.
    Cqfd. »
    MDR. Un bien immobilier reste un bien immobilier, quelque soit la langue par les habitants du coin 😉
    > « Un seul conseil, achetez, car non seulement l’immobilier ne peux pas baisser, mais en plus, il n’en n’a même pas le droit. »
    Mon dieu c’est vrai !! Mais que fait la justice !!? ;-p
    Merci brunos pour ce moment de franche rigolade 😉

  17. Entendu sur mon lieu de travail :
    « les prix sont débiles, je m’en fiche pas mal de savoir que ma maison vaut 500 000

  18. Le problème avec des taux déjà très bas, c’est qu’en cas de retournement la bce n’a pas de levier pour enrayer le phénomène. A moins de faire du 0% à la japonaise ?

  19. pour Frosty
    je crois que brunos a voulu nous présenter ce qui se fait de mieux en communication FNAIM ou ORPI.
    C’est un commentaire ironique sauf si je me trompe.
    Mais on décèle une pointe d’humour derrière tout ça
    🙂

  20. >Alors, celle-là, c’est la plus belle que j’aie jamais entendu. En une seule phrase, je peux réduire à néant ton « raisonnement » : entre 1998 et 2005, les taux ont baissé alors que les prix de l’immo ont été multipliés par 2.
    (autrement dit, les prix de l’immo ne vont pas toujours dans le même « sens » que l’évolution des taux).<
    Certe, c’est une faiblesse apparente de mon raisonnement, j’en conviens. Mais elle n’est qu’apparente.
    En réalité il n’en n’est rien. Celà s’explique aisément.
    Les taux ont continué de baisser de simplement 2 petits pourcent lors de la hausse de 120%, alors que durant la baisse de 40 % il ont baissé de 5%. La différence, énorme, me fait dire que ce suplément « d’âme  » de 2% n’est du qu’à l’inertie « sensoriel » de la baisse des taux, inertie bien connu des traders de parquet.
    De par ce fait, cette vulgaire inertie n’est, en réalité, pas à prendre en compte.
    Comme de bien entendu, je n’ai pas précisé cette inertie des taux afin de ne pas alourdir mon précédant post d’éléments peu compréhensible pour les non initiés.
    Enfin, vu que cette inertie des taux est fini et que l’immobilier ne peut pas baisser, les deux vont monter ensemble. Et ceci malgré les Japonais qui ne comprennent rien à l’exception culturelle et immobilière Française, ce qui est bien connu.
    Je serais ravi d’apporter d’autres précisions aux amateurs éclairés qui en feront la demande, et remercie chacun de ces commentaires constructifs.

  21. Afin que certains qui s’interrogent ici sur le bien fondé de ma pensée, voir à sa cohérence interne, je me permet de remettre mon précédent post qui était une réponse à Nostradamus, et qui avait trait au manque criant de logement en France malgré les éfforts désespérés du gouvernant et des quatre cent mille nouveaux logements en 2005. Ce post répondait aussi à certains bon écouteurs de conseil.
    J’espère ainsi apporter toutes mes lumières sur cette problématique ancienne, « to buy or not buy ».
    « Oui, il y a pénurie de logement à cause du nombre de personnes par foyer, nombre qui est en baisse.
    La raison est bien connu: de 91 à 97, les gens se sont mariés.
    D’ou la baisse des prix.
    De 97 à 2006, ils ont divorcés.
    D’ou la hausse des prix.
    Et maintenant, plus personne ne veut se marier. Sauf les hommos, et encore pas tous…
    De plus, celui ayant donné un bon conseil il y a trois ans ne peut pas donner un mauvais conseil aujourd’hui.
    Surtout si c’est le même.
    En effet, chacun sait bien que le monde ne change pas, et que, c’est bien connu, l’immobilier ne peut pas baisser. Sauf de 40% de 91 à 97. Mais ça compte pour du beurre: c’était au siècle dernier.
    Que dis-je: au millénaire dernier. C’est dire !
    Ca ne peut donc pas nous arriver. CQFD.
    Enfin l’argument définitif: celui qui a conseillé bien… conseillera bien.
    Car qui a bu… boira.
    Soyons donc tous rassuré: l’immobilier ne peut pas baisser. »

  22. Suite aux nouveaux posts de Brunos
    MDR.
    Surtout la fin trop bien. MDR

  23. Mais j’y pense et si on reprenait les arguments des haussiers en arrangeant un peu la place des mots dans les phrases. Cela nous donnerait tout le contraire de ce qu’ils prétendent.
    Ce serait marrant? Non?
    🙂

  24. Ce qui me fait le plus rigoler, c’est la pénurie de logements en France. Vous avez remarqué ? Les queues interminables devant les agences immobilières pour acheter ou louer un logement. Et tous ces agents immobiliers qui leur répondent : « Désolé on n’a plus rien en stock, on a tout vendu, c’est la pénurie ! »
    Et les pauvres gens qui repartent bredouilles et tristes car ils n’ont pas de logement (forcément, puisque c’est la pénurie) et ne savent pas où ils vont dormir ce soir.

  25. Pour Quelle pénurie.
    Désolé mais on n’est pas en Russie soviétique et les logements ne s’achètent pas encore comme des provisions. Si tu ne vois pas autour de toi que bp de personnes ne peuvent pas se loger correctement c’est que tu vis vraiment loin de la réalité du Français moyen. Aujourd’hui on trouve des couples qui se séparent et qui restent plusieurs mois sous le même toit sans être ensemble car il faut retrouver un logement pour les 2. C’est la réalité actuelle. Désolé de déranger ton petit confort !!! Tu ne dois pas avoir de pb pour te loger…

  26.  » Mais j’y pense et si on reprenait les arguments des haussiers en arrangeant un peu la place des mots dans les phrases. Cela nous donnerait tout le contraire de ce qu’ils prétendent.
    Ce serait marrant? Non?  »
    Avant d’entreprendre tout travail d’écriture dans ce sens, la première chose à faire, il me semble, est de bien lire les arguments des haussiers. Ceux-ci sont magnifiquements répertoriés et démontés sur:
    http://catabulle.canalblog.com/
    Ce site est pour moi le meilleur du genre, la bible de la bulle.
    C’est évidement une excellente idée, et j’ai hâte d’en lire le résultat.
    🙂

  27. Rassure toi, je suis conscient que beaucoup de personnes ne peuvent pas se loger correctement.
    Faut-il en déduire obligatoirement que tout ça est à cause d’une véritable pénurie structurelle ? Pas sûr. Les logements vacants, à louer ou à vendre, existent bel et bien. Simplement les prix sont déconnectés de la réalité parce qu’à un moment donné un ensemble de facteurs (baisse des taux, peur de l’avenir, fantasme de la hausse éternelle) a créé une hystérie collective d’achat immédiat et à tout prix qui a déréglé le marché. Et contrairement à ce que disent certains, il y a bien eu spéculation. Parce que quand on anticipe son achat en étant prêt à payer plus cher, uniquement par peur de ne plus pouvoir acheter plus tard, ça s’appelle bien de la spéculation (même si c’est pour se loger, la spéculation n’a pas forcément de notion vénale).

  28. Le plus drole c’est que Le Figaro casse Orpi dans la foulée :
    Orpi détonne
    Une étude peu argumentée qui provoque l

  29. Merci Florin, c’est publié, je l’ai reçu 11 fois dans ma boite perso :-), cet article d’immonot
    Cdlt, Marie

  30. mais bien sur, les grands journaux economiques c’est du bidon, et les bonnes analyses c’est les pauv gogos qui barbottent derriere leur pc qui les font, c’est connu!

  31. Tu m’as l’air bien nerveux et bien agressif mon garçon.
    Si tu crois encore à la hausse, vas-y, investis dans l’immobilier qu’on rigole.

  32. enfin Messieurs,
    soyez fair play et rappellez vous ceci :
    0 + 0 = la tête à Toto MDR 😉

  33. à Brunos,
    qui a bu (les paroles de la FNAIM et consorts ) boira (la tasse ! )
    MDR

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