Immobilier, le krach de 1991 : quand l’acheteur redevient roi

9865765654« Bonjour,

Je pense que dès que la marché devient trop difficile pour le vendeur, la crainte de réaliser une moins value et l’embarras du choix, redonne du pouvoir à l’achteur, qui redevient roi.

Je l’ai personnellement observé entre 1993 et 1996. Les premiers « trop pressés » ouvrent la brêche en vendant moins cher (ou plus que cher en période de hausse) et le quartier s’aligne – c’est un peu beaucoup psychologique – sur ces nouveaux chiffres. Les agents immobiliers fonctinnenent tous comme ça, ils vous récitent ce qui a été vendu dans les environs et à quel prix. En période de baisse, ils vous le disent, Mme XYZ a baissé sa maison, on va essayer de faire baisser celle que vous visez, en allant l’expliquer au propriétaire. En période de hausse, l’agent immobilier vous dit : Mme VWX a vendu sa maison un peu plus cher que ce que veut Monsieur RST du m², alors il ne baissera pas, il refuse.

En 1991, il a fallu 2 ans pour que la baisse soit effective. Le marché etait dominé par les professionnels.

En 2006, nous avons un marché de propriétaires en résidence principale. Comme ils n’ont pas nécessairement besoin de liquidités, certainement pas pour investir en bourse qui ne va pas fort, cela peut prendre davantage de temps pour que la baisse soit enclenchée. »

Merci pour cet avis.

Crise immobilière et risque systémique, étude, 1991

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(6 commentaires)

  1. La baisse arrivera d’une part grâce à l’abondance de construction neuves, et d’autre part par le manque de locataires solvables (les solvables ont acheté).
    Par ailleurs, le crédit bon marché est le seul responsable de cette fièvre acheteuse: remontez les taux et il n’y aura plus de solvabilité!

  2. Bonjour. Je vous invite à consulter cette nouvelle sur la baisse des prix de 1,2 % au Royaume-Uni en juin, selon un sondage de Halifax.

  3. Baisse de prix de 1,2% au RU !!! Enorme après plus de 100% de hausse (je ne sais même pas par rapport à quoi ce 1,2% est calcule)… En France on n’en est pas encore là. Cela fait pas mal d’années que les prix augmentent trimestre après trimestre et ça continue…

  4. D’après l’indice Bourso, les maisons ont « encore » pris 0.24% en 3 mois, soit 1% si on glisse sur l’année à venir (et pas sur les 24 derniers mois comme la FNAIM). Et encore, c’était ce qu’on appelle le meilleur trimestre.
    Alors, alors, on y croit toujours?

  5. Voilà comment la FAIM est les AI font monter les prix d’une année sur l’autre :
    550 m² de terrain + une maison de 140 à 160 m², PRIX : 1 590 000

  6. immobilier ?, ça ne veut rien dire ;chaque vente est différente ;il y a des régions ou ça baisse déjà ou ça baissera encore ;et d’autres ou les prix continuent de monter ;En réalité il y autant de cas que de ventes et un jeu de bascule permanent des acheteurs vers le mieux disant ( mais qui n’est pas toujours le pri x,mais une adresse ,ou des commodités)
    ensuite les agences rentrent du papier ,faire du mandat est essentiel .il y a celui (rare ) qui voudra vous faire baisser immédiatement vos prétentions au risque de ne pas avoir de mandat et puis il y a les madrés qu acceptent tout du client ,sachant que dans quelques mois le client sera bien plus malléable et qu’il sera temps de le ramener aux réalités
    l’envolée des prix a été due aux conditions de crédit ( qui vont se stabiliser) à l’allongement de la durée des crédits,aux programme Besson et cie ou les promoteurs ont profité de l’aubaine pour encaisser un surprix que les investissseurs n’ont pas vu tant on les a aveuglés avec la carotte fiscale;la suite il l’a découvriront plus tard avec les plaisirs des joyeusetés de la réglementation sur les loyers et les associations de défense des locataires …
    bref l’immobilier est un vaste sujet qui autant de réponses que de biens vendus

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