Un notaire a laissé un message sur notre site qui fait état d’un retournement assez « net » du marché immobilier en 1990. Ce témoignage coïncide avec le souvenir que moi et mon entourage avons de l’évolution de la pierre à cette époque, plus rapide que ce que en est régulièrement asséné par les professionnels.
« En 1990, j’ai vu la crise de l’immobilier de l’intérieur (du notariat). En septembre 1990, elle a été brutale et rapide : du jour au lendemain, plus aucune transaction.
Le temps d’écluser le retard, de faire passer en priorité les successions au lieu des ventes, on a tenu jusqu’en mars 1991 au niveau de l’activité. L’information du public, quand à elle, était le cadet des soucis des notaires. »
Je suis consciente que ce témoignage est anonyme, mais il est intéressant de constater que le fameux atterrissage en douceur, qui pour moi est surtout un anésthésiant verbal censé endormir acheteurs et vendeurs, est une sorte de mythe.
L’immobilier tout comme la bourse est un marché financier qui répond aux règles les plus élémentaires des lois économiques.
Autrement dit, une hausse « excessive »(comme pour l’immobilier en 1991 ou la bourse en 2002)aboutit de façon cyclique toujours à un revirement de situation brutal.
Le marché immobilier français est aujourd’hui redevenu un volcan réveillé reste à savoir quand l’éruption aura lieu.
Probablement lorsqu’il y aura un évènement déclencheur extérieur, non relié à l’immo, comme la guerre du Golfe en 1991.
Suivre l’évolution du CAC en début de semaine :
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPCAC
Je suis aussi d’avis que la crise actuelle (Liban + Corée + Iran) est l’élément déclencheur: elle fait partie des accélérateurs de l’histoire. Il y aura des gagnants et des perdants: le grand gagnant, la Chine. Le grand perdant: les USA.
Pour Marie, il faudra peut-être trouver bientôt un autre sujet de blog.
La guerre du Golfe de 91 avait-elle un lien de cause à effet avec le krach immo de 91?
Oui et Non
Oui car en 1990 le marché immobilier (en particulier les bureaux) était surtout un marché spéculatif (on jouait à la hausse) avec principalement des grandes sociétés et des grandes banques (un bon example est le Crédit Lyonnais ou bien le Japon qui ne s’en est toujours par remis 15 ans après). La guerre du Golfe a surtout entrainée une crise de liquidité avec un arrêt brusque des investisssements liés à un ralentissement économique et à une chute de la Bourse.
Non car la bulle avait déjà commencé à se dégonfler avant la guerre du Golfe (les prix étaient à la baisse dès février 1990 alors que l’invasion du Koweit a eu lieu en août).
Aujourd’hui la majorité de la hausse est du fait de particulier qui se sont endettés sur du très long terme en raison de crédit très bas et d’un manque de confiance dans les placements suite à la bulle boursière de 2000 et du 11 septembre + guerre du Golfe 2. En bonne logique économique on a favorisé le crédit pour relancer l’économie ce qui a surtout favorisé l’immobilier et un peu la croissance.
en le faisant passer à cette date de 2,75 % à 3 %.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-795766@51-790726,0.html
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Commence à faire chaud, chaud par ici :p
Je vois que j’ai oublié de signaler le « déclencheur » du krach 1990/1991, je dirai que c’est tout simplement …les vacances, le mois de juillet s’etait révélé particulierement actif, et les clients ont « dessaoulé » en aout, ont pris un peu de recul… et ont franchement reculé. Les vacances ont brisés les gens.
il semble évident meme si on le dit a mi voix qu un crach immobilier de grande ampleur se profile dans un avenir proche
deja qu une negociation se discute aisement avec des baisses de prix significatives,
« les arbres ne montent pas jusqu au ciel », disent les chinois,
surtout quand les prix sont astronomiques comparés au niveau de revenus moeyns Français, il va suffir que tout un chacun , besoin ou pas de logement , se disent qu il faut attendre, que ce ne st pas le moment d acheter, que les prix vont baisser, c est deja le cas, que les prix partiront en vrille
les experts parlent deja d une baisse de 40 % sur Paris dans les 2 ou 3 prochaines années;
conclusion WAIT AND SEE, on peut toujours louer en attendant au lieu de lourdement s endetter pour des années!
Les guerres declenchés ces dernieres années ont toujours coincidé au moment ou la probabilité d’une recession ou d’une deflation chronique atteint les 100%.
Pour enrayer la deflation ou maintenir l’economie, l’etat doit s’endetter -> rien de mieux, alors, qu’une guerre..en tous cas les guerres du golf de 1991, 2003 n’ont pas ete la cause de la recession mais plutot un moyen de survie economique.
La guerre du Liban l’année derniere a ete mal calculé…je pense que tous les economiste pensait a un retournement economique qui n’a pas eu lieu, mauvais calcul. Le cycle a ete etendue …trop de liquidité…
La croissance de la dette des menages a debuté des 1982 et n’a cesse d’augmenter a des taux alarmants, on n’a pas essayé de l’arreter i.e 1987, 1997, 2003, 2007 mais on la dope en diminuant les taux d’interet…le « monstre » est devenu incontrolable, il peux etre encore apprivoiser quelques années avec une diminution des taux mais les consequences risquent d’etre tres grave: une depression pire que 1929…—>[en 2009]
« La croissance de la dette des menages a debuté des 1982 et n’a cesse d’augmenter a des taux alarmants, on n’a pas essayé de l’arreter i.e 1987, 1997, 2003, 2007 mais on la dope en diminuant les taux d’interet…le « monstre » est devenu incontrolable, il peux etre encore apprivoiser quelques années avec une diminution des taux mais les consequences risquent d’etre tres grave: une depression pire que 1929… »
Les économistes sérieux ne sont pas aussi négatifs.
Hier, un excellent article de Daniel Cohen, a permis de refroidir les théories trop noires des déclinologues. Je vous le poste dans une note tout à l’heure.
« Countries can and do go bankrupt. The UnitedStates, with its $65.9 trillion fiscal gap, seemsclearly headed down that path. The country needsto stop shooting itself in the foot. It needs to adoptgenerational accounting as its standard methodof budgeting and fiscal analysis, and it needs toadopt fundamental tax, Social Security, andhealthcare reforms that will redeem our children