Immobilier : le marché va continuer à se modérer

Rien n’est plus comme avant, les ventes ont plongé, mais il y a toujours un rapport « sérieux » que l’on exhibe pour rassurer les gens. Ce « oui mais… », encadré par un titre souvent ridicule (un peu de lard un peu de cochon, le tout indigeste), commence à être agaçant. Il sent tellement la réaction corporatiste pour défendre les intérêts des différentes parties concernées.

La vie du BTP était belle et prospère. Pourtant, les choses se gâtent et « …depuis fin 2005 toutefois, les ventes fléchissent et les stocks gonflent, sans pour autant que l’orientation à la hausse des prix ne soit remise en cause. Source : rue de l’immobilier, Le marché est désormais ré-équilibré et va continuer à se modérer

La demande est affectée par un essouflement lié aux prix atteints et à la hausse – limitée – des taux d’intérêt. A la vue des chiffres, Natexis croit à un scénario d’ajustement en douceur plutôt qu’à une rupture, bien que la rupture reste possible dans trois cas : les mises en chantier poursuivent leur hausse (en suivant la hausse des permis de construire déposés), la hausse des taux s’accélère (sous l’impact des banques centrales, en particulier la FED) ou le contexte international se dégrade, en particulier aux USA. »

« Dans ce dernier cas en effet, le FMI a démontré que 40 % du mouvement sur les prix de l’immobilier au niveau international était lié à des facteurs communs à tous les payx industrialisés. (Rapport de la direction des études économiques et de la recherche – Natexis Asset Management)