La pseudo-pénurie : c’est la nouvelle économie immobilière

7 commentaires

Terre_1

C’est la nouvelle économie immobilière que cette pseudo pénurie. On cherche à cacher la plus grosse bulle de l’histoire derrière son petiti doigt en recherchant a posteriori des explications que la ménagère de moins de 50 ans puisse comprendre. Que les arguments soient faux peu importe, ce qu’il faut c’est une explication.

1. Alors, la bulle immobilière, on nous la justifie comme on peut, et notamment par les changements de comportements des seniors qui sont de plus en plus nombreux. Ils seraient de plus en plus seuls, car divorcés et de plus en plus acheteraient des résidences secondaires.

Il faudrait qu’on m’explique comment le vieillissement généralisé de la population peut créer une dynamique du logement.

Rappel : Le boom des constructions et de l’immoilier dans les années 60 (mais pas spécialement des prix comparés à ceux d’aujourd’hui) était lié au dynamisme démographique et à sa jeunesse et non l’inverse !

2. La forte demande de logements résulte également de l’éclatement de la cellule familiale ainsi que des nouveaux modes de vie : repli du mariage, augmentation des divorces « 

Est-ce que les moeurs ont réellement changé entre 1996 et 2006 ? Le divorce date-t-il d’hier ? NON.

3. Et le désir d’autonomie des jeunes, est-il nouveau ? Encore NON ! Ce serait même l’inverse, les Tanguy se plairaient chez leurs bobos de parents. Cool et permissifs, plus besoin de les quitter pour vivre sa vie. Sauf que les jeunes n’ont pas de boulot stable ou de forts revenus comaprés à leurs parents.

4. Les changements du paysage professionnel ne justifient pas 140% de hausse en 5 ans ! Et ces pseudo changements sociétaux, auraient touché tous les pays occidentaux en même temps sans que personne à la fin des années 1990 n’ait su les anticiper ? C’est un peu gros…

Lorsqu’on commence à lire partout que « cette fois, c’est différent » en s’appuyant sur des arguments tirés par les cheveux, c’est qu’on est arrivé dans la dernière phase d’une bulle spéculative et que son éclattement est proche.

Immobilier : 2007 sera-t-elle l’année du retournement ?

Le krach immobilier actuellement sur vos écrans !

Immobilier : quelle est la valeur juridique d’un « bon de visite » ?

Immobilier : pour éviter la baisse, évitons d’en parler

Immobilier : sauvons la bulle immobilière

Immobilier : la psychologie du looser

Immobilier : étude de la psychologie bullesque (Part 1)

Immobilier : étude de la psychologie bullesque (Part 2)

Immobilier : Candide va à la banque…

Immobilier : comment j’ai convaincu mon épouse de ne pas acheter

Immobilier : le gouvernement lance sa campagne publicitaire pour l’accession à la propriété

Immobilier : SARKOZY veut 100% de propriétaires !

Immobilier : étrange analyse des médias de l’évolution des taux

Immobilier : la FNAIM, paniquée par la baisse, crée une nouvelle loi

Immobilier : Le Point, la pire revue de la rentrée

(7 commentaires)

  1. L’eclatement de la bulle a commencé en France depuis un an. A Paris, nous en sommes à la phase où les prix annoncés commencent à baisser, après une phase où les prix été beaucoup plus négocié, mais ne bougeaient pas à l’affichage.
    Le reste c’est de bla-bla d’agents immobilieres qui se la raconte. Ceux que je connais commencent à pleurer !

  4. pour cassonsles prix…
    Si y’a que les AI pour dire que les prix ne vont pas baisser (moi, j’en connais d’autres : notaires, banques, etc…), y’a beaucoup de monde pour reprendre cette soit disant information :
    – le figaro économie : « Les prix de l’immobilier resteront élevés à PAris en 2007 »,
    – La tribune : « la hausse des prix ralentit à Paris »,
    – Les echos : « coup de frein à la hausse des prix en 2006 »
    Aucun de ces articles parle de baisse, au contraire…

  5. Parfaitement d’accord. Qu’on nous prenne pour des enfant passe, mais pas pour des imbéciles.
    Je n’ai pas vu de cataclisme sociétal autour de moi ces dix dernières années.
    Et quand la bulle va péter, les mêmes spécialistes économiques, Dr en économie à l’Université blabla, consultant de blabla, nous expliqueront sans rire que c’est évident, la situation économique est défavorable parce que :
    1- Il y a de moins en moins de seniors,
    2- Les couplent se marient voire se remarient de plus en plus, vive l’amour !
    3- Les jeunes sont fauchés et sont devenus les champions du « co- » : voiturage, location et existance,
    4- Si mobilité professionnelle il y a, ce n’est plus au plan national, mais plutot en chine ou en inde puisqu’il n’y a plus de travail en France (c’est une prospective, ce n’est pas encore le cas !)
    C’est comme les chats, ça retombe toujours sur ces pattes ces bêtes là !

  6. 1. Il y a de moins en moins de séniors ?
    Je pense que c’est l’inverse, il va y en avoir de plus en plus : 4,5 millions en l’an 2000, 12 millions en 2015.
    2. Les couples se remarient plus, oui mais se séparent plus aussi.
    50% de couples à Paris entre 0 et 10 ans, 35% en Province.
    3. La mobilité professionnelle fait affluer les travailleurs des petites villes et villes moyennes vers les grandes villes.
    En France, le petites villes ont vu les prix de l’immobilier grimper de 75% en 10 ans, quand dans le même temps dans les grandes villes les prix ont grimpé de 118%.

  7. Ah, j’oubliais les décohabitations….
    …. Même les séniors se séparent aujourd’hui à + de 60 ans, phénomène de société !
    En 2003, l’Insee avait estimé la taille moyenne d’un ménage à 2,4 personne hors après correction il s’avère que la moyenne s’établit à 2,3 personne avec le changement de méthode de recensement.
    Sur 29 millions de logements en France, 0,1 pts cela représente un manque de 9800000 à 1100000 logements suivant le scénario.
    En 2020, l’Insee prévoit que la taille d’un ménage serait de 2,1 personnes aux erreurs d’estimation près.
    0,2 pts celà fait 2 millions de logements max d’ici 15 ans qui manqueraient d’un point de vue purement numérique.
    Mais les français étant de plus en plus individualistes, accepteraient ils de cohabiter ?
    Hors, les logements neufs actuels arrivent trop tard sur le marché, alors que les prix sont trop hauts et que les conditions de financement se dégradent.
    Seuls une tranche inférieure à 20% de la population serait encore en mesure de s’endetter ….
    Pour arriver au scénario de 1965-1968 ou encore celui de 1981-1984, il faudrait suroffrir la demande et créer une forte anticipation à la baisse comme aux US ou en Australie, c’est à dire construire beaucoup plus que le besoin.
    A l’époque les marchés étaient très spéculatifs.
    L’autre solution consiste à faire disparaître tous les acheteurs avec une crise économique, là c’est pas trop souhaitable.
    ————————————
    Comprendre l’ajustement du marché immobilier:
    http://www.bpam.fr/packs/bpam_new/binaries/ImmoFra0906_tcm19-20045.pdf
    Le Logement neuf rate sa cible :
    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-819424@51-810583,0.html
    Réflexion sur les mises en chantier de logements :
    http://www.businessimmo.info/_documents/wbg_lettre_article/ImmoFra0606.pdf
    Scénario et tendances par l’analyse de solvabilité (Par BulleDog):
    http://www.bulle-immobiliere.org/forum/viewtopic.php?t=15347&start=0&postdays=0&postorder=asc&highlight=tendances

Les commentaires sont fermés.