Ne vous trompez pas : la pénurie de main d’oeuvre existe réellement dans le BTP.
Ce dont il faut avoir conscience, c’est que les métiers y sont variés et très correctement rémunérés.
Ainsi, un simple manoeuvre peut sans aucun problème prétendre à une rémunération avoisinant les 1500 euros nets par mois (déclarés ou non) .
Le problème vient du fait que le travail est fatiguant, salissant, dangeureux dab=ns certains cas, et n’est pas spécialement valorisant .
En fait, je crois que les gens préfèrent toucher des revenus de transfert plutot que des revenus du travail si celui ci est un petit peu exigeant…
J’ai lu dans vos posts précédents une théorie qui consiste à supposer que le chômage est voulu ou tout du moins apprécié des patrons.
Ne faites pas l’erreur qui consiste à penser que toutes les entreprises sont la « World Company ».
Le secteur du bâtiment regroupe une multitude de petites entreprises, et pour nous, l’objectif n’est pas de mettre la pression sur nos collaborateurs en les menaçant des les remplacer par des demandeurs d’emploi plus complaisants mais bien de touver juste des gens de bonne volonté ayant envie de bosser.
Hé oui, dans nos professions, souvent, on ne cherche plus des cadors, mais juste des gens motivés.
Salut alex :-),
D’accord avec toi, mais nous parlons des gros groupes, des gros lobbys et des industriels du XIXème siècle.
Mon titre était une question => ?
On maque de gens qualifiés, mais la main d’oeuvre que l’on peut former rapidement est abondante, et c’est cele là qui met la pression sur le maintien des salaires bas.
Salut Marie.
Je persiste et signe , je te jure qu’il est très dur de trouver un mec pour monter les parpaings ou des lames de parquet à l’étage…
Meme les non qualifiés sont devenus une denrée rare .
Enfin , je parle des non qualifiés ayant envie de travailler.
Alex, Je suis d’accord avec toi.
J’ai l’annecdote parmis tant d’autre d’un chantier que je gérai pour un grand groupe. Et j’avais pour la pose du faux plafond une entreprise dans laquelle daux mecs travaillaient en négociant à leur employeur les m² posés. A la fin du chantier, ils me nargaient (ambiance chantier, faut le vivre, c’est aussi un aspect sympa de cette profession) en me signalant que sur ces deux semaines de trvaille ils s’étaient fait plus de 15000 frs chacun…
Attention, c’était des fous du boulot… mais tu sentais bien qu’ils étaiaent fier de ce qu’ils faisaient…
» Et j’avais pour la pose du faux plafond une entreprise dans laquelle daux mecs travaillaient en négociant à leur employeur les m² posés…en me signalant que sur ces deux semaines de trvaille ils s’étaient fait plus de 15000 frs chacun… »
L’employeur de ces mecs répercute forcément ce coùt au maitre d’oeuvre?? ou d’ouvrage ???, qui le répercute au promoteur, qui le répercute au mongole de client qui va payer son T2 180 000
Jambon :
ce n’est pas comme ça que ça se passe.
Les bons ouvriers se font payer à la tache , comme ça , tout le monde est gagnant , et le chantier avance vite .
Si tu paye les bons à la journée , soit ils ne foutent rien , soit ils vont voir ailleur .
Et puis , je te rassure , ce n’est pas ce poste qui grève le prix de vente …