Immobilier : où sont passés les locataires ?

1236532621D’après des sources proches des grands promoteurs toulousains, leur filiale de location peine à trouver des locataires dans la France entière. Partout où les programmes ont été commercialisés en masse en 2006 et en ce début de l’année 2007.

Tous les moyens sont bons pour trouver des locataires : et les annonces alléchantes :  » Frais d’agence offerts », « 1 à 2 voir 3 mois de loyer gratuit  » commencent à décorer les immeubles flambant neufs.

Cette dépêche, reprise par Boursorama, confirme que le marché locatif n’était pas au rendez vous pour l’année 2006.

« Selon l’observatoire Clameur (Connaître les Loyers et Analyser les Marchés sur les Espaces Urbains et Ruraux), groupement de divers acteurs du marché de l’immobilier (Anah, CNAB, UNPI…), le marché locatif français a enregistré une hausse de 3,5 % en 2006, contre +5,1 % en 2005. L’environnement économique du marché locatif privé s’est détérioré au cours du 1er semestre 2006, « la morosité économique et la dégradation du climat social sont venues renforcer les hésitations qui prévalaient jusqu’alors » et, malgré la reprise du marché en été, « l’année 2006 s’est donc terminée comme elle avait commencée, sans éclat ». »

Les raisons de ce ralentissement sont multiples : surconstruction dans la plupart des régions françaises, locataires insolvables, pouvoir d’achat en baisse, prix stratosphériques de la pierre.

Il ne faut pas oublier que le marché immobilier a absorbé ces dernières années beaucoup de locataires de plus en plus jeunes via l’accession à la propriété, il semble qu’un vide se soit créé autour de la demande sur le marché locatif et que les prix actuels de la pierre ne permettent plus l’accession à la propriété dans des conditions d’endettement correctes.

Ces mauvaises nouvelles, en dépit des affirmations sur la bonne santé d’un marché immobilier soit disant sain, pénalisent de plus en plus les investisseurs privés, qui se sont lancés dans la location au tiers, à la légère, par manque d

(4 commentaires)

  1. a villeurbanne ( 69 ) l’appartement que j’ai repris s’est reloué en 15 jours car … le proprio n’a pas monté le prix. il est resté à 520 HC pour 52m² garage et terrasse de 18m².

  2. Cela dépend du loyer que demande le propriétaire, je pense que pour 520 H.C dans le 69 avec un 52 m² et 18 m² de terasse cela reste correct.
    Il faut voir les résidences livrées en 2006, 2007 et dnas le centre des villes ou le prix d’achat a été stratosphérique et ou l’amortissement l’est autant ce qui force les derniers investisseurs à demander des loyers d’un autre monde.
    Il faut rajouter aussi le centre ville des métropoles comme Lyon, Paris, Toulouse, Bordeaux, Montpellier, Marseille, Nice ou les propriétaires attendent de nouveaux locataires pour ajuster le prix des loyers au prix du « marché ».
    A toulouse, ils ont publié il y a de cela quelques mois dans la dêpeche 10% de logement vacants sur une ville de 435 000.
    Cela veut dire que l’offre est omni présente dans pas mal de régions ….

  3. Des revenus qui stagnent, voire qui baissent quand ce n’est pas le statut du salarié qui se précarise .Des propriétaires ou leurs représentants (administrateurs de biens,…) qui considèrent chaque locataire comme un ennemi potentiel alors qu’il n’y a qu’1 à 2% d’impayés de loyer.Une loi sociale (6/7/89) régissant les baux d’habitation extrêmement protectrice pour le locataire, source de rigidité. Des assurances sensées couvrir lesdits impayés de loyer qui demandent, pour pouvoir jouer, des garanties phénoménales.Un système judiciaire alliant lenteur et parti-pris idéologique époque « guerre froide ». Une hausse des loyers proportionnelle à celle des ventes.Des locataires qui ont, à raison, la nette sensation d’acheter du plomb au prix de l’or. Et la boucle est bouclée.

  4. Etant allé récemment à Toulouse pour chercher un appartement en location, j’ai eu deux impressions : la première est qu’il y a une crise pour les locataires (logements pourris, sales loués chers, pas énormément d’offres) ; la deuxième je ne sais pas comment l’interpréter, mais pour 2 appartements, le propriétaire m’a proposé (par l’intermédiaire de l’agence) une baisse de 20 euros (soit 3 à 4%) sur le loyer, sans que je n’aie rien demandé…

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