C’est l’actuelle politique foncière qui serait à l’origine de la crise du logement actuelle, Immobilier : pénurie ? C’est le Syndicat national des professionnels de l’aménagement et du lotissement (SNAL) qui est arrivé à cette conclusion.
D’après le SNAL, La France est l’un des pays européens les moins denses (98 habitants/km2), contre 114 habitants/km2 en Europe, et chaque année, les pouvoirs publics libèrent 3 à 4 fois plus de foncier pour l’activité (215 000 hectares) que pour le logement (55 000 à 70 000 hectares). » Source : SNAL, Foncier, le maillon faible ? ; image
Ne parvenant pas à trouver de foncier là où ils souhaitent construire, les Français s’exilent de l’endroit où ils vivent ou renoncent à l’endroit qu’ils convoitent, parfois déchirés. Ils quittent les zones urbaines et le nombre de ruraux augmente. Il a augmenté de 6 % entre 1999 et 2005.
C’est dans les zones rurales que la migration affiche le solde le plus positif, puisqu’on dénombre +2,7 % de péri-urbains et +1,1 % d’urbains supplémentaires pour la même péeriode.
Mais cette « ruralité » forcée est souvent mal vécue, et tout le monde n’a pas les nerfs assez solides pour souffrir à la campagne, sans commerces, loisirs et dans une ambiance de ragots et d’étroitesse d’esprit, ennui et manque de distractions oblige ».
Une de mes amies récentes, revend sa maison à la campagne, quitte à vivre à l’étroit, Paris et son anonymat, et des soirées sans jardin à arroser, ramasser des feuilles et « manigancer » de stratégie contre les moustiques lui manque. Elle avait trouvé une petites maison à rénover, le prix d’un studio à Paris. Elle était locataire d’un F3 dans Paris, mais elle a été forcée de le quitter en fin de bail.
Souvenez-vous : Les classes moyennes quittent les centres villes à contre coeur
Immobilier : c’est cher en villes, les campagnes se repeuplent
Je vous cite : « souffrir à la campagne, sans commerces, loisirs et dans une ambiance de ragots et d’étroitesse d’esprit, ennui et manque de distractions oblige »
Veuillez m’excuser mais je n’ose comprendre. Proposez-vous une citation (si c’est le cas, les sources pourraient en être indiquées) ou pensez-vous vraiment que les gens « à la campagne » sont étroits d’esprit ?
Je vis à la campagne, dans un village, et je rapporte ce que j’entends parfois. Ce n’est pas mon opinion, mais je trouve qu’il y a bcp de ragots dans les villages et que CEUX qui sont citadins dans l’âme vivent mal « l’exil ».
Regardez la vidéo que je cite, vous verrez que
Quelques commentaires :
La densité de la France est peut être à regarder localement et non globalement.
La France est un grand pays au point de vue surface pour l’Europe, et fournir la densité globale ne donne pas d’informations fiables ou n’apporte pas grand chose vis à vis du sujet de l’article.
Dire que la densité dans les grandes villes est en baisse est plus utile. D’ailleurs les chiffres d’évolution ruraux et urbains apportent plus à l’article.
La caricature de la campagne est un peu forcée quand même !
Ok, on retrouve une partie de ce qui est dit (ragots à certains endroits, et manque de distractions), mais faut pas exagérer.
Par contre je comprend que les urbains puissent s’ennuyer à la campagne…
Bien qu’avec une famille, ça peut changer. Si on accepte de prendre la voiture pour la moindre activité. Mais ça ou 1h de métro…
Pour finir, je pense en effet que beaucoup de personnes ont du se rabattre sur la campagne sans que ce soit leur choix initial, et qu’aujourd’hui ils le vivent peut être mal.
Mais ça doit être un syndrome fortement parisien (ou grand-métropolien), non ? Car je connais beaucoup de gens, urbains d’origine, qui s’y plaisent et ne veulent pas revenir à la ville…
la ville quand il y a une vraie politique d’amenagement du terrioire peut etre tres agreable sans les invonvenients de la campagne a savoir la dependance a la bagnole! que feront tous ces rurbains comme moi quand l’essence voudra tres tres cher?
je trouve que vous y allez un peu fort. Les ragots ne sont pas propres à la campagne mais à la vie en société (entreprise, administration, association…) A Paris et en banlieue parisienne, il ne peut y avoir de ragots car l’anomymat règne en maître. Mais on le retrouve au travail.
Je ne crois pas à la flambée du prix de l’esence, *2 *3, trop d’intérêts freinent cette révolution, cele se fera sans doute mais lentement et sera gommé par des voitures moins gourmandes (2litres au 100), enfin voilà mon pronosic.
Salut RdeM,
Non, les ragots sont plus « mortels » dans un village qu’en ville, car tu es en vase clos et en cercle fermé. Comme au boulot, tu as raison. En ville, de ce coté là, c’est mieux, et tu peux te la cher vestimentairement, (avoir un amant sas que le village voit arriver « une nouvelle tête »). Je déconne à peine.
Il y a eu un adultère dans un village ou vit mon amie, tout le monde la savais en 48 heures.
La femme du **** (un métier en vue) a quitté le village, car elle ne supportait plus d’être épiéee et commentée.
Je ne connais personne ici, ou presque, dans ma campagne, pas le temps, mais j’ai grandi das une petite ville. C’était autre chose que de vivre à Paris, New York ou Rome.
Et comme le dit Damien, les citadins exilés de force vont le vivre mal et vont noircir le tableau.
Moi je vous ai rapporté ce que j’ai entendu.