Le terrain idéal (et les autres). Il ne faut pas se le cavher, le terrain idéal est rare, et est construit en premier. Phénoménes géologiques, l’érosion, mais plus sûrement l’intervention humaine ont souvent modifié les sols. Ceux-ci peuvent présenter des profils trés divers :
– pentes plus ou moins accusées,
– hétérogénéité,
– remblais douteux,
– inondabilité, c’est le défaut le plus récurrent, le plus épuisant, le plus destructeur, et de l’immeuble, et des vies, des couples et du psychisme…
– nappe d’eau à faible profondeur. Rappelons que la nature de la France, nature initiale, c’est le marais (40 % du territoire initial) et que si on a pu drainer EN SURFACE, souvent les photographies aériennes ou satellites, dressent un autre paysage, différent. Et qui
ne demande qu’à prendre le dessus.
– les zones de carriéres, minières, parfois fort anciennes,
– les menaces de glissement de terrain, ou d’éboulis.
Pour revenir à ce que disait un internaute, le sol dur est mieux pour résister à un séisme, que les sols rapportés, humides,(ils se liquifient littéralements) tels ceux de Mexico (la ville est bâti en grande partie sur une lagune asséchée), mais il n’est pas parfait, et si l’immeuble est construit de manière non adéquat, il peut souffrir aussi. Même si, cela est évident, un sol dur a beaucoup plus de qualité qu’un sol, ne serait ce que de plaine. Quand on regarde les photos du début du 20° siécle, on s’aperçoit que le bâti, issu des siécles est entiérement différent. La plaine est vide. Les coteaux, les sommets, eux sont construits.