Témoignage encore ! le bois autoclave.

«Les normes d’essai prévoient deux types de procédures, d’une part un traitement en autoclave par imprégnation, d’autre part une application de surface. Au pied de la lettre, il est vrai qu’il n’existe pas de norme sur le procédé d’injection, admet Marc Jequel, chef du laboratoire de biologie. Mais on se base sur les résultats des produits en imprégnation pour les extrapoler à l’injection. L’expérience montre qu’un produit efficace en laboratoire en autoclave l’est aussi sur le terrain par injection. Une norme d’essai sur l’injection ne présenterait pas d’intérêt. L’objectif de l’injection n’est pas d’imprégner, mais de faire des poches de produit dans le bois. Quand les larves se déplacent, elles entrent en contact avec le produit et meurent.»

En réalité, si l’on est un peu attentif à ce qui ce dit : bois autoclave = galégeade. En effet, les poches ne sont peut être pas égalements réparties. De plus, elles peuvent être mangées tout autour. En conséquence, il tuera peut être un certain nombre de larves, mais pas toutes. Loin de là, suffisamment pas assez pour avoir des ennuis.
En réalité, cela pose le problème de la construction actuelle. Le bois, pour être de bonne qualité, résistant aux attaques, doit être coupé à bonne période, les bois venant des siécles passés, on pratiquement tous été caramélisés, et là, les quenottes des insectes… Le bois est une affaire de longue période. En conséquence, il ne supporte pas l’économie actuelle, ni le « juste-à-temps », ni le « zéro-stock » (on ferait mieux de parler de « zéro-cervelle »). Pour le bois, rien ne remplace l’oeil humain, pour faire de la bonne qualité. Et le temps.