Gary, Indiana

A Gary, Indiana, il y a eu la famille Jackson, et les aciéries. Les uns et les autres ont abandonnées la ville. Ainsi que la population.
Les 100 ans de la ville viennent d’être fêtés. Aprés avoir atteint 260 000 habitants, la communauté en garde péniblement 100 000.
En réalité, ce qui a été oublié, c’est que la valeur de l’immobilier et du foncier dépend d’une seule chose : de l’emploi.
Plus précisement et dans beaucoup de cas, de l’emploi industriel. Si le mouvement de populations est plus violent aux états-unis, il n’est pas absent dans nos pays européens.
Tout d’abord le mouvement démographique allemand (la décroissance) est une tendance lourde depuis 1974. Mais aussi, la décroissance industrielle de certaines villes est frappante.

Dans nos campagnes aussi, certaines municipalités, des parts de départements, des départements entiers sont terriblement dépendantes de certaines monocultures industrielles, sinon de firmes uniques.
En France, deux régions font jeux égal en matière de nombres, de création et de dynamisme d’entreprises. La région parisienne pour le tertiaire, la région de Saint-Etienne pour l’industrie. Mais là, s’arrête la comparaison. Car le marché immobilier stéphanois est trés déprimé, le marché parisien cher.
En réalité, on voit les priorités politiques dans ces prix. Le tertiaire est roi dans la période néolibérale, mais les possibilités industrielles sont nombreuses, et n’attendent qu’à pousser… Dans de bonnes conditions socio-économiques.
Une autre raison de la flambée de l’immobilier a été la baisse de l’impôt sur le revenu. La transformation d’une manne pas réellement utile économiquement à ceux qui en ont le plus profité, en rente foncière. Finalement, ce qui est frappant, c’est le manque d’imagination des plus riches, ou du moins de leurs héritiers. Le talent et la créativité ne s’hérite pas.