1 plus 1 font ? De moins en moins 2…

Toute personne travaillant en étude notariale, vous dira que le prix de l’immobilier défit les lois mathématiques. A l’heure actuel, on voit beaucoup de calculs genre : « prix du terrain : GNAGNA + prix de la construction : GNAGNA = GNAGGNA… »
Rien n’est plus faux.
Un prix immobilier, ça peut être, ou l’un, ou l’autre, mais rarement les deux en même temps. Soit le terrain vaut tellement plus que la maison, que la maison ne vaut rien, soit la maison vaut tellement plus que le terrain, que c’est celui-ci qui ne vaut rien.
Application :
Soit un journal local d’annonces gratuites, Disons « le P.. », regardez le prix du constructeur, avec terrain, branchements et notaires compris, vous arrivez pour des terrains compris entre 500 et 1500M2 à 155 000 roros, 161 000, 180 000, 196 000 pour le plus cher (1500 M2). Là effectivement vous avez  1 + 1 = 2. Le candidat acquéreur va donc se focaliser sur ces prix, même  s’il les dépasse, dans les faits, toujours un peu.

Regardons dans le journal, toujours le même, la rubrique « occasion » puisqu’il faut l’appeler ainsi…
Cela va de 50 à 100 % plus cher… Même si le dernier produit est plus ou moins bien bâti, l’ancien n’est pas exempt de défaut, non plus.
Autre anomalie pour l’occasion : un AI a l’air de casser …la baraque, en proposant systématiquement les habitations à moins de 200 000 roros (il a du casser… le moral des propriétaires, aussi) et parfois de beaucoup, pour des produits sans défauts…
Cela crée effectivement un trouble vis à vis de la concurrence privée et des autres AI.
La rente foncière est désormais enfoncée. Pour l’occasion 1 + 1 n’égal plus deux.
Le cout du bâti étant constant (ou variant peu), c’est bien, comme les indique les clercs, le prix du terrain qui se vaporise, c’est la seule variable d’ajustement, en immobilier du moins…