50 % or Worse…

Images_3 A l’heure où le politiquement correct l’emporte -encore- en France, aux USA côte ouest, on ne prend plus guère de gants.
Alors que la baisse a poussé quelques pointes à -30 %, on annonce la couleur : « Housing : It’ll get worse  » et
« The housing boom was unprecedented in U.S. history   » ;  » and the correction will be as well. « .
Pour arriver à la conclusion finale :
 » Youngblood expects that these markets will likely endure total price drops of 50% or more. « .
OR est le mot de la fin. Le plancher baisse sans cesse.

La crise énergétique, la crise bancaire, la crise des salaires, tout se conjugue.
On peut voir, dans ce massacre, l’effet aussi particulièrement malvenu du blocage des salaires, notamment ceux de la fonction publique californienne.
Le Daily mail est sur la même longueur d’onde.
Les prix devront baisser de 63 % pour resolvabiliser la clientèle.
Les gna-gna français : « il manque de logements », « il n’y a pas de bulle », ne sont donc qu’une continuation du mensonge précédent, légèrement adapté, à la différence prêt, que désormais, il ne convainc plus personne. Il commence à y avoir trop d’indices dans la vie courante, trop d’immeubles vides, trop de pancartes en tout genre, trop de publicités pour « bonnes affaires », trop de gens dont la misère devient visible.
A ce titre, cherchant un logement pour un de mes enfants étudiant, j’ai été stupéfait du nombre de relances de propriétaires en mal de locataires, en même temps que prêt à faire des « efforts ».

(13 commentaires)

  1. Merci pour la clarté de vos remarques: cela ouvre les yeux et remonte le moral à la fois 🙂

  2. « But that target is realistic, Behravesh says, after taking inflation into account. In markets where prices have fallen 35% or more, and remain depressed through five years of 4% inflation, home prices in real dollars will absorb an additional 20%-plus hit. That would push price declines to over 50%. » (1er lien)
    Et en France ?…

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