Les coûts du transport s’intègrent désormais dans les dossiers de prêts et deviennent une partie importante de la décision d’achat.
C’est ce que dit « le parisien ».
En réalité, c’était une donnée qui existait déjà, mais que l’on négligeait.
Pourtant, le transport a été dans bien des cas, la raison de bien des déboires.
Cela avait souvent été la « goutte d’eau » qui entrainaient la ruine des ménages, car cette dépense n’était pas budgétée.
Car si l’augmentation du prix du carburant est visible, la dépense « transport » est surtout du coût fixe.
Voiture, assurance, réparations, cela existait aussi en 1998, à l’époque du baril à 10 $.
N’oublions pas aussi, la pression fiscale qui écartent les classes populaires de certaines communes continuent néanmoins à jouer leur rôle, compensant malgré tout les frais de transports.
On l’aura compris aisément, le logement obéi à la loi du coût.
Mais, d’une manière générale, plus que la flambée des prix de l’énergie, c’est l’augmentation générale des prix qui désolvabilise les ménages et l’absence désormais, de toute marge de manoeuvre qui entraine la crise.
Flexibilité et précarité auront fait leur oeuvre : nous amener à la catastrophe, irrémédiablement.
Le court termisme et la myopie des « décideurs » a amené à un résultat logique.
C’est vrai que ce problème ne date pas d’hier!
Une enquête est sortie il y a quelques temps sur le budget des ménages transport+logement entre les habitants de l’hypercentre de Paris, de la petite couronne et de la grande couronne.
Les couts cumulés sont en moyenne inférieurs en hypercentre!!!
Conclusion: pour gagner de la surface, s’exiler à babel’oued sur Marne est peut être un bon plan. Pas pour maîtriser son budget…
J
il est sur le blog energie. En effet, il est plus dans le fil énergétique qu’immobilier, et je m’étais tout bonnement trompé en le postant. Pas de censure donc ! (vous pouvez en profiter pour lire le blog energie !)
Ce n’est pas le même (j’avais lu les deux lors de leur parution);
Désolé de vous avoir embêté pour rien ; J