Le G8 est à l’oeuvre, et c’est visiblement le bal des morts-vivants.
Une brochette de chef d’état, dont la plus grande caractéristique commune est l’inconsistance, ayant tous été coulés, dans le même moule, cassé.
» The 30-year era of free trade and free markets is now ending. The immediate cause of its demise has been the financial crisis and the demand for more regulation of the financial markets « .
Désormais, un cycle nouveau est enclenché, d’interventionnisme étatique et de protectionnisme.
Pour l’article en référence, le cycle précédent a duré 30 ans, le nouveau durera 30 années aussi.
Mais on peut faire les remarques suivantes.
Du krach de Vienne (1873) début du renouveau du protectionnisme à 1945, apogée du système, il s’écoule 62 années.
Depuis 1945, le protectionnisme s’érode lentement jusqu’en 1980, puis très rapidement, on compte quand même un cycle de 63 ans.
Mais en aucun cas, la période depuis 1980 n’a été une période où les états ont été passifs.
Ils ont été extrêmement actif à liquider leur appareil industriel (en occident) et à enrichir une minorité par la manipulation financière.
Leur complicité est maximale dans la montée de la bulle immobilière et, n’en déplaise à certain, les présidents de banque centrale y ont eu un rôle énorme.
Par contre, depuis l’éclatement, les puissants détournent leurs yeux des petits, pour concentrer tous leurs soins aux coupables, les grandes banques.
Bien sûr, les surrendettés ont leur part de responsabilité, mais, peut on leur reprocher d’avoir été coulé, eux aussi, dans un moule ?
Le système conditionne victimes et coupables, mais la victime a, au moins l’excuse de ne pas savoir ce qu’elle faisait.
Les déséquilibres économiques qui n’ont que trop perdurés vont brutalement se résorber, et parmi eux, la bulle immobilière, mais aussi certains déficits commerciaux.
Il faut simplement un peu de temps pour que les vendeurs, coulés au moule, eux aussi, pour se rendre compte que les temps ont changés.