Apt et les autres…

Images_8 Tenir un blog, comme disait Christophe, cela demande de beaucoup s’informer, de beaucoup se renseigner, de beaucoup recouper d’informations diverses et souvent sans rapports.
C’est cela qui avait été la force d’Alan Greenspan, dans un public de décervelés soi-disant responsables.
Chaque geste à son importance, et suivant l’effet papillon, peut entrainer de grandes conséquences.
Aussi, deux internautes ont parlé d’Apt et du départ des militaires.
C’est la même trame depuis 35 ans, cela a commencé avec les fermetures d’usines, cela continue avec les fermetures d’hôpitaux et les fermetures de garnisons.
Bien sûr, une bonne partie des présents sur place louaient.
Ils ne vont plus louer. Ils donnent leur congé, partent. Le marché, s’il était à l’équilibre, ne l’est plus.

La location vient donc de vulgairement parlant, ramasser.
Bien entendu aussi, les militaires achètent aussi leur logement.
Ils sont mutés, ils devront vendre, ou louer, ou garder en secondaire.
Dans tous les cas, c’est aussi une déstabilisation, qui entraine aussi, comme ailleurs, une déstabilisation politique des lieux.
Un emploi militaire qui disparait, c’est aussi un autre emploi qui disparait.
Les militaires mutés n’enverront plus leurs enfants à l’école du coin.
Elle va perdre des élèves, des enseignants, les commerçants vont perdre des clients, certains vont disparaitre.
Voilà des villes appelées à s’endormir.
Roanne 1982 : 117 bonneteries ont fermées cette année là. 55 198 habitants en 1975,  35 700 aujourd’hui.
La crise immobilière, dans ces cas là, est surtout démographique.
La population fiche le camp, les logements, eux, restent sur place.
Reste à savoir, si, pour Apt, il y a une relève…
Quand au soleil, il n’est pas forcément synonyme de vacances, de bien-être, c’est aussi souvent synonyme de misère…

Vendredri 1°août 2008