Le phénomène de paupérisation des citoyens se continue à allure accélérée, et dans la charge logement, aujourd’hui, c’est EDF qui s’y colle.
Pierre Gadonneix veut 3 % d’augmentation du tarif réglementé.
Bien entendu, que cela devienne le foutoir dans son entreprise n’ a aucune importance, tant qu’on peut se payer sur la bête.
D’ailleurs, rien n’a d’importance quand on est important. M. Bon (celui qui avait trouvé après des années à la tête de l’Anpe que pour régler le problème du chômage, il fallait donner du travail aux chômeurs)qui a fait perdre 20 milliards à son entreprise, France Telecom, vient d’être condamné à… 10 000 euros d’amende…
Chacun d’entre nous a payé, proportionnellement bien plus que M. Bon pour la déconfiture de son entreprise, par l’intermédiaire de la hausse des tarifs.
Pourtant, une autre alternative était possible (il fallait gérer COMME DANS LE PRIVE), c’était le dépôt de bilan. FT était déjà une SA.
Dans ce cas de figure, seules les banques eurent été pénalisées.
On a fait le choix, donc, de paupériser.
Je vais me faire l’avocat du diable : le dividende, c’est de la confiture aux cochons, EDF devrait le supprimer.
Chargeons donc la barque de l’immobilier jusqu’à ce qu’elle coule, pour que des hauts fonctionnaires irresponsables et insanctionnables puissent jouer aux chefs d’entreprises.
Phot : Watteau : les fatigues de l’immobilier la guerre 1713
Lundi 4 août 2008