Problèmes d’hyper(tension)puissance…

les problèmes immobiliers sont la facette la plus visible d’une machinerie économique déglinguée.
Images_7 On peut citer, dans les problèmes qui accablent les citoyens, ceux de la santé, l’échec de la relance Bush, la bureaucratisation totale d’une société censée être réactive.
L’échec de la relance Bush est patent. la croissance s’affaisse, et pourtant, dieu sait si elle est généreusement calculée dans les décomptes officiels.
En réalité, la récession est là depuis des années.
Une partie de l’inflation est changée en croissance.
Alléluïa.
On ne proposerait pas une seconde relance, si la première suffisait.
Mais l’échec de la seconde sera patent aussi. Il ne s’appuie que sur la consommation.

La consommation, sans la production, c’est aussi stupide que la production sans consommation.
Si les hommes politiques ne s’aperçoivent pas du hic, il y a problème.
Le secteur de la santé, où les hommes politiques ne jurent que par la concurrence est hors de prix pour les ménages aux USA, coûte un argent fou au gouvernement fédéral et laisse en plan un maximum de gens.
Les performances globales sont modestes, et la concurrence ne fait que gonfler une bureaucratie débridée.
Sans doute leur faudrait il ravaler leur morgue, et appeler Fidel Castro à leur secours.
Son système de santé a des résultats bien meilleurs.
Tous ces problèmes, ajouté à la compression des salaires, portent un nom.
C’est la désolvabilisation globale.
Comme c’est un voix qui semble choisie en France, nous paierons de plus en plus chère, une santé de moins en moins bonne, avec une dérive des coûts de plus en plus marqués.
Des ménages font de plus en plus fréquemment faillite pour cause de problème de santé.
La première conséquence d’une faillite, c’est abandonner son logement.

Jeudi 7 août 2008

(2 commentaires)

  1. Le modéle français qui avait su construire une sécurité sociale universelle et mutualisée ainsi que des retraites par répartion était donc la bonne voie qu’il fallait améliorer, perfectionner et cultiver.
    N’est t’il pas trop tard pour sauver ce systéme efficace et juste attaqué de tous coté par l’hyper-capitalisme financier qui ne pense qu’à spéculer sur du court terme?

  2. c’est justement quand on est ruiné, comme en 1945, qu’on a la bonne réaction.
    Le modèle français est, quoi qu’on en dise, souple, adapté et réactif.

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