Les cours du pétrole ont dépassé jeudi le seuil de 58 dollars, chose qui n’avait été plus vue depuis novembe 2008 !
Raison d’une telle euphorie : rendus fort optimistes par deux séances consécutives de hausse, les investisseurs anticipent une reprise de l’économie mondiale, laquelle étant de nature à relancer la demande en hydrocarbures.
Un pari bien risqué, selon certains …
Certes, en restant factuel, on se doit de noter qu’en l’espace de trois séances, le prix du baril a nettement repris du poil de la bête.
Depuis mardi, les cours du pétrole sont ainsi passés de 55 à 58 dollars. Performance doublement remarquable, tant au niveau du taux de progression que par la rapidité avec laquelle les prix ont évolué.
En début de semaine, les prix avaient été boostés par la publication de chiffres moins « dramatiques » que prévus concernant l’immobilier US.
Jeudi, les cours ont même atteint le niveau de 58,57 dollars en séance à New York et de 58,22 dollars à Londres, chutant par la suite pour finir la séance respectivement à 56,71 dollars et 56,47 dollars.
Sur le marché londonien, une forte hausse de l’indice PMI a été interprétée de manière positive par les invesstisseuuers. En ce qui concerne les places d’outre-Atlantique, les résultats satisfaisants d’une enquête sur l’emploi privé aux Etats-Unis a permis de faire renaître quelques espoirs.
L’annonce faite par la Banque centrale de l’achat pour 60 milliards d’euros d’obligations sécurisées a également fortement contribué à la tendance haussière. Et ce d’autant plus, que l’affaiblissement du dollar qui a en immédiatement découlé a conduit les investisseurs à se tourner vers les matières premières pour se prémunir de l’inflation.
Mais ne nous leurrons pas, si les marchés semblent quelque peu prompts à réagir, nombre d’ analystes estiment un tel optimisme légèrement prématuré, considérant qu’il n’est pas assez tenu compte des fondamentaux.
Pour eux, les investisseurs anticipent plus qu’ils ne se basent sur des éléments concrets. Alors même que les stocks de brut US ont atteint récemment des niveaux records.
Sources : AFP, Reuters
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C’est vrai que d’un coté on a la baisse de la demande aux US et la hausse coté Chine.
Par contre des infos font état d’une discordance entre distillats, essence et autres.
Dernier point, comme le disait Thomas Chaize, à 57$ le baril de 139 litres, cela fait 0.41$ le litre soit 0.30