Les jugements les plus durs sur la situation US, sont l’oeuvre de citoyens US.
Ailleurs, dans les classes dirigeants, on est trop encore dans une attitude de sujétion, pour remettre en cause quoi que ce soit.
L’attitude de Nicolas et de C. Boutin est emblématique. Ils ne peuvent pas ne pas être renseigné, mais leur logiciel de décryptage bug.
Ils ont, comme certains intervenants pittoresques sur ce blog, une attitude de croyant. Un croyant ne raisonne pas, il résonne seulement ses dogmes. La foi ne se partage pas, elle y est, ou pas.
2.5 milliards de bonus distribués chez Lehman Brothers aux employés clef, la semaine de leur dépôt de bilan.
C’est sans doute pour récompenser un foirage exemplaire.
L’article 8 du plan de sauvetage, lui, dit que tout le monde est beau et gentil. Tellement beau et gentil que personne ne sera poursuivi.
Bien entendu, comme au pékin on ressortira (sans rire) le coup de l’équilibre nécessaire des finances publiques, ce sont les programmes sociaux qui vont être vampirisés.
Le Washington Post, quand à lui, sort une nouvelle sensationnelle : il constate les porosités entre Goldman Sachs et le pouvoir politique, et ce… depuis 20 années…
Mieux vaut tard que jamais.
Peut être est ce que c’est parce que c’est GS qui se porte mal désormais.
Quand aux nationalisations que certains ne voient pas -bien sûr- elles sont vérolés et honteuses, les 900 milliards de fonds de la reserve federale sont finis. On y a remplacé les T Bonds par des choses malodorantes, et trouver du crédit pour les prochains T Bond, mais à quasi zéro %, ce n’est pas compliqué. Il suffit de faire l’échange entre le nauséabond et ces nouveaux titres. Lumineux, non ?
Quand à l’interdiction de la vente à découvert, il faut le voir comme une des plus marxistes et une des pires solution d’économie dirigée jamais vue.
Continuez à spéculer, mais à la hausse seulement.
Reste que les débouclages de situation vendredi, qui ont fait bondir le marché a sans doute fini de sonner certains vendeurs, les derniers disposant de liquidités.
Le libéralisme et le marché, c’est bon pour les étrangers, qu’on peut mettre en faillite, comme l’Argentine ou la Russie, les petites gens, mais pas pour le cercle de pouvoir US, appelé banquiers (Banksters ?).
Dimanche 21 septembre 2008
J’avoue aussi ma deception, moi qui croyais que les Etats Unis etaient entourés de conseiller economiste geniaux…
Je crois que finalement, qui aurait cru que les Etats Unis D’Ameriques soient les leaders de la stupidité financiere, des idiots de premiere classe.
Je crois qu’aujourd’hui il faut regarder devant et comprendre que l’histoire viens de tourner un chapitre.
La puissance, elle est du coté Asiatique…La Chine, cet empire qui a hibernait depuis des siecles, revient en force et intelligence.
Comme dans tous pays ou compagnie, ce sont les gens qui font la puissance et l’innovation…si ceux la tentent l’experience de s’expatrier vers l’Asie ou Middle East alors on aura le meme exodus que celui des années 40…celui qui a permit au Etats Unis de se sortir de la crise de 1929.
J