Crédit de pair à pair : l’usurier…

Images_3 Quand je disais que la bourse, au cours des 10 dernières années avait stagné, et qu’un livret A eut été plus intéressant, un internaute m’a fait remarquer que je faisais l’impasse, pour démonstration, sur le dividende et que les performances étaient comparables.
Pour les 700 milliards injectés, tout ne serait pas perdus à long terme, loin de là.
La différence essentielle, c’est que le CAC, c’est une moyenne. En dix ans, pour arriver à la stagnation, il a fallu beaucoup travaillé et prendre de risques, à la différence du livret, qu’on a pu laisser dans son coin mijoter à feu doux.
Pour les 700 milliards injectés, qu’il y ait perte ou pas, ce n’est pas la question.
La question est, à quel prix faut il racheter ? Et quoi ? Et comment ?
Augmenter la dette ? Ou un coup de planche à billet pur ? Et racheter quoi ? Des T-Bonds avec une création monétaire ? Pourquoi pas, les banques manquent de liquidités, elles en auraient.

Il y a un an, un an et demi, je suis d’accord, les 700 milliards eurent été judicieux. Et l’emploi simple. Racheter des hypothèques à 75 % de leur valeur, louer les maisons avec un loyer modéré aux occupants eut abouti à une belle plus value pour l’état.
Mais demander à Paulson, l’ancien CEO de Goldman Sachs de s’occuper de cela, c’est demander au loup de garder la bergerie, au renard de garder le poulailler, à rominet de garder titi.
Mais, nous sommes d’accord sur le fait que le long terme, c’est le rôle de l’état, et que demander au secteur privé Zétazunien d’investir, ce qu’il ne fait guère depuis 1968/1969, c’est aller contre sa religion.

Nicolas-le-panicard a dit qu’il faudrait repenser le capitalisme, le moraliser, etc…
Le capitalisme, disait Braudel, c’est une création de tous les jours, de tous les petits entrepreneurs qui ont largement disparus du paysage américain.
Ces grands capitaines, ce n’est plus du capitalisme.
Ce capitalisme là, est en train de mourir.
700 ou 750 milliards, c’est de la confiture aux cochons, dans ce contexte là.

Le vrai capitalisme de tous les jours est en train de renaitre. Il renait sous des formes multiples et toujours les mêmes, le prêteur, le banquier, ce peut être, un homme, une femme, avec peu de moyens, faisant de petits prêts.
Le capitalisme, c’est aussi de petits entrepreneurs, des vrais, pas des courtisans gavés et repus, qui s’occupent des besoins de tous les jours.
L’effet de taille condamne, d’avance le plan Paulson. Too big to save (as US army).

Dimanche 28 septembre 2008

(2 commentaires)

  1. Les économistes, les médias, après avoir durant de longues années mené une campagne de désinformation au seul profit du système financier, cherchent aujourd

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