« Récession sévère« , nous dit l’agence de notation Fitch.
« La production chute aux Etats-Unis, au Japon, en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne, et les perspectives vont dans le sens d’une intensification de la contraction de l’activité dans les 12 mois à venir « …
L’agence prévoit 1 % de croissance, contre 3.5 ces 5 dernières années, et une récession de 0.8 % dans les économies « avancées ».
Pour ce qui concerne le marché immobilier, la marche arrière est clairement engagée. Les lissages diverses et enculages de mouches en tous genres, font apparaitre une légère baisse, légère, tellement légère, qu’on oublierait presque les remontées de terrain. Ici, on parle de 20 %, de « propriétaires déçus », parce qu’ils ne louent leur F4 « que » 1000 euros au lieu des 1400 rêvés…
En réalité, pour répondre aux questions d’internautes, il n’y a qu’une manière de voir la crise immobilière, c’est d’y plonger dedans, de voir, de visiter, suivre et proposer… Si l’on est tenté… Aucun propriétaire n’avouera être dans la M…ouise.
Les pendules se remettent à l’heure. Les salariés qui se croyaient actionnaire d’une entreprise qui les protégeraient s’aperçoivent avec effarement du mélange des genres. « Les salariés n’ont pas bien mesuré le risque et s’en mordent les doigts «
Le système né en 1945 avait sa cohérence : c’était de protéger la population contre les faillites, de fonds de pensions, de mutuelles, d’entreprises.
Un salarié ne risquait que son travail, pas son épargne, pas sa retraite, pas sa couverture sociale.
Beaucoup ont oubliés qu’une entreprise, même une grosse, peut faire faillite, ou voir sa valeur divisée par un très fort coefficient.
Pour l’automobile, la dégringolade s’étage de 40 %, en Espagne, passant à 32 % aux Zétazunis, 19 % en Italie et 7 % en France.
On y voit la fin de « l’effet richesse » du à l’immobilier. Non pas qu’on achète parce que l’on se sent « plus riche » (ça c’est une histoire de blonde -présentatrice TV-), mais parce que dans les 700 000 transactions qui se passaient chaque année, une partie était recyclée dans l’automobile (mais pas seulement).
Les dépenses qui permettaient au PIB de se maintenir n’était pas causé par les revenus, mais l’endettement des acquéreurs immobiliers.
La situation est grave. Tellement grave qu’aux USA ils ont mis un type à la maison blanche comme boss, alors que jusqu’alors, il l’aurait destiné à sortir les poubelles.
Mais au fait, si c’était ce qu’il était censé faire, le sale boulot ?
Mercredi 5 novembre 2008
si il en a un autre de voir les consequences de la crise immobiliere: regarder l’évolution des impots locaux , foncier,revenu.
ils n’arretent pas de flamber les locaux …il parait que c’est du aux frais de mutations en moins.
15% dans mon coin et là cela concerne tout le monde même les locataires.
je serais pas étonner des voir les impots sur le revenu de 2009 flamber…..
J’ais trouvé cela sur le blog finance « http://www.leblogfinance.com/2008/11/une-longue-miss.html ». c’est vraiment un reportage a voir et a revoir pour ceux qui ont encore des doutes sur l’état de l’immo et de la finance.
http://info.france2.fr/complement-denquete/emissions/47895559-fr.php
merci a gregori qui a indiqué le lien.
Bonjour,
Je pense que ton dernier paragraphe est déplacé. Peut être ironique mais déplacé.
Cordialement
à alright : Dans certaines conditions, c’est au casse pipe qu’on envoie certains… Et pour cela, plus que pour leur mérite ou personnalité, cela n’est pas la question.
Pour arriver où Obama est arrivé, il faut :
– faire partie de l’establishment,
– que la situation soit très grave.
Il n’y a, pour lui, que 2 solutions. Finir comme gorbatchev à 2 % de popularité, ou etre exceptionnel.