Le taux directeur de la banque centrale est tombé à zéro, ou quasi zéro. Son taux évoluera entre 0 et 0.25. Ce qui veut dire que le temps de l’argent gratuit -pour certains- est là.
Il ne reste à la FED que les mesures « non-conventionnelles » qui pourtant, puent le classicisme le plus parfait :
– Phase 1 : étendre le type d’actif acheté : T-Bonds, devises, actions, obligations, ce qui est largement fait, déjà,
– phase 2 : Prêter à d’autres banques et intermédiaires, c’est fait,
– phase 3 : Créer des « pluies d’argent : donner gratuitement de l’argent aux gens », c’est fait aussi,
– phase 4 : taux d’intérêt négatif, ce qui impose une taxe à tout porteur de cash. C’est fait aussi,
– on arrive à la 5°phase bernankienne, qui est de subventionner à hauteur de 1 % du pib le gouvernement.
En réalité, cette phase elle même est dépassée, le 1 % apparait bien timide.
Ces 5 phases ont été décrites par BB (Ben Bernanke et pas Brigitte Bardot). Elles sont, on ne peut plus classique, et cela s’appelle aussi la politique de Weimar en 1923.
Elle permit de solder la dette intérieure issue de la première unification, de l’industrialisation, de la guerre et surtout du renforcement de l’industrialisation des années 1920.
Cerise sur le gâteau, comme les Zétazunis sont endettés en $, et donc envers eux-mêmes, la faillite va donc être générale.
C’est la faillite, la grande, la générale. Celle de tous les jours a été refusée aux acheteurs immobiliers, priés de vider les lieux.
On reproche à ces gens, comme à Madoff, c’est d’avoir fait banqueroute sans autorisation.
J’avais dit que l’entourloupe Madoff était tellement bête, simple et classique, qu’elle en était incroyable.
L’entourloupe « Zétazunis », est aussi du même tonneau.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, les créanciers seront donc entubés.
Entre entuber gravement les créanciers, et les citoyens/retraités/divers aux Z’USA même, le gouvernement va choisir, sans aucun doute de continuer à faire tourner le système avec un argent de plus en plus dévalué.
Les créanciers, surtout extérieurs, n’ont aucune importance.
Se retrouver face à des millions de citoyens en colére est autrement plus dangereux et risqué.
Les retraites des fonds de pensions en faillites seront donc assumées. les états/ comtés/écoles/etc… pourront continuer à fonctionner…
Entre l’abîme et l’inflation, il est moins risqué de prendre l’inflation. La banqueroute, dans ces conditions ne méne pas FORCEMENT au chaos, à une grogne tout au plus.
La France a oublié que la plupart de ses rois faisaient faillite plus vite que leur ombre.
Les rois maudits ont été ceux qui n’ont pas voulu faire faillite.
Le Weimar de l’hyperinflation a survécu. Le Weimar de la Déflation est devenu hitlérien.
Madoff, comme le système financier international, comme Enron, misaient sur le même créneau : la naïveté et la crédulité, qui, on le voit, sont illimitées.
Il n’y a pas si longtemps, il fallait être « marxiste » pour nier la sainte trinité de la « force de l’économie », du « dollar » et des « Zétazunis »…
En réalité, un château de carte. Pour le quidam de base, acquéreur d’immobilier, pour Madoff, c’est plus simple : « Pardieu, ne jure pas, tu n’es pas né assez haut pour cela » (les peines pour blasphémes étaient horribles et horriblement sélectives socialement)…
Mercredi 17 décembre 2008
« Entre entuber gravement les créanciers, et les citoyens/retraités/divers aux Z’USA même, le gouvernement va choisir, sans aucun doute de continuer à faire tourner le système avec un argent de plus en plus dévalué. »
à Three piglet : je regrette qu’on ait perdu de vue ce qu’est une usine. La désindustrialisation, 30 ans de politique ont fait oublier la « culture industrielle ». Une usine qui ne fonctionne pas tourne très vite à la ruine, les machines à la ferraille, les installations se grippent. Il ne faut que quelques jours…
Patrick : je n’en doute pas mon cher.
on voit le désastre à Détroit par exemple.
Cela dit, quand on n’a pas d’usines, cela porte un nom : un pays du tiers-monde.
Et difficile ne pouvoir sur subvenir à soi même lorsque l’ensemble des usines sont en Asie.
On a surtout oublié que derrière la finance, il y avait la valeur d’usage des biens.
Une question Patrick : entre une bouteille d’eau et une valise de quelques millions d’euros, vous prenez quoi pour traverser le Sahara?
Patrick : je n’en doute pas mon cher.
on voit le désastre à Détroit par exemple.
Cela dit, quand on n’a pas d’usines, cela porte un nom : un pays du tiers-monde.
Et difficile ne pouvoir sur subvenir à soi même lorsque l’ensemble des usines sont en Asie.
On a surtout oublié que derrière la finance, il y avait la valeur d’usage des biens.
Une question Patrick : entre une bouteille d’eau et une valise de quelques millions d’euros, vous prenez quoi pour traverser le Sahara?
le sous développement, c’est surtout une affaire d’ignorance. Mécaniquement, le niveau d’instruction crée l’industrialisation.
Je pense que l’on sera surpris des vitesses de récupération de certains pays, comme on l’a vu pour l’Argentine et la Russie. Les croissances industrielles pures, en capacités, en investissements, en productions, ont très vite rebondit à des vitesses « chinoises » ou « trente glorieuses ». Le phénomène de résilience en la matière se fera très vite.
Le cas de l’industrialisation française en 1914-1918 ou même l’effort de guerre 1937-1940 sont aussi significatifs.
Patrick: pensez vous, vu la structure totalement inédite de la société, qu’elle peut encaisser une faillite sans s’écrouler sur elle même?
Je pense à cette organisation issue de la rentabilité et de l’énergie pas chére, qui permet de faire tourner ce pays avec seulement 600 000 agriculteurs.
Techniquement, selon moi, c’est puissamment rentable, et très fragile à la fois.
Nous marchons sur un fil.
des sociétés peuvent faire face à des crises, mais pas avec l’ideologie actuelle. Elle risque d’etre, d’ailleurs, vite enterrée.
Vous êtes optimiste Patrick.
Pour ma part, je pense que cette crise va déplacer les frontières, comme la foi déplace les montagnes.
LE DOLLAR C EST DU PAPIER TOILETTE
c est pas la 1ere fois que les yankee antube l’Europe surtout que les yankees sont en bisness avec la perfide albion pour maquer le reste de l’Europe
La dictature des banquiers et leur système d’argent-dette à pourri tous les pays du monde, il suffirait qu’un seul pays se libère de cette dictature et donne l’exemple de ce que pourrait être un système d’argent honnête, émis sans intérêt et sans dette par le gouvernement souverain de ce pays, pour que l’ensemble du système d’argent-dette des banquiers s’écroule dans le monde entier.
Cette lutte des financiers internationaux pour installer leur système frauduleux qui à gangréné le monde entier était connu et combattu par de grands hommes d’état comme Abraham LINCOLN lui même victime du système financiers de la couronne britannique. C’est l’ignorance de la population qui à permis aux banquiers d’obtenir le monopole du contrôle complet de l’argent, du crédit et de sa circulation, comme aujourd’hui, qui affecte gravement les intérêts de tous les pays du monde. L’industriel Henri FORD avait dit : » si la population comprenait le système bancaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin »
Il serait temps de se réveiller !