Les effets déstructurants de la globalisation se retrouvent en Belgique, tant au niveau immobilier, financier que politique.
Un premier ministre flamand démissionne, victime de la banque Fortis.
Les enflés, les pauvres, devenus bêtes parce que plus riches, en un mot les séparatistes flamands, qui regardaient de haut la partie Wallonne du pays, parce qu’ils étaient plus « dynamiques », plus « mondialisés », vont sombrer ou ont sombré dans un complexe « Albertain ».
Ce qui faisait leur richesse, vient subitement de se transformer.
Le bal est terminé et les 12 coups de minuit ont sonnés.
Les carrosses redeviennent citrouilles, les laquais, des rats.
Ils ont sonnés pour la richesse de la Flandre, à savoir l’automobile, l’industrie chimique, le textile et même le commerce internationale.
Il n’y a rien de plus gouteux que de voir le donneur de leçon redevenir ce qu’il était auparavant : pas grand chose.
Si le marché immobilier belge était, toute proportion gardée resté « sage », il n’en avait pas moins atteint ses limites, et la situation, contrastée variait entre Krach affirmé et hausses timides, suivant le tonus régional.
Bien entendu, le « marché » n’annonce que des baisses homéopathiques,
Mais les marchés avaient tranchés. les secours des autorités politiques belges aux banques dans la M…ouise étaient considérés comme peu sérieux.
La garantie d’un petit état, en voie d’éclatement, ce n’est pas viable.
La donne générale est la même partout : des banquiers en déroute, des ménages ruinés, des acheteurs en mode « attente », espérant la baisse et de toute façon, incapables d’acheter sans forte baisse et à qui on demande des apports conséquents.
Les séparatistes de tout poil dans le monde, ont tous le même profil. Ils représentent une partie riche du pays, souvent riche d’ailleurs, non à cause de ses mérites, mais, par causes externes et qui désormais, en temps de crise perdent leurs avantages si vite que cela s’apparente à une punition divine.
Après cela, on s’aperçoit que les régions « attardées » -comme le Québec au Canada-, avaient quand même un certain tonus, mais sans le « bling-bling » indispensable pour paraitre.
Les trop petites entités (Islande, irlande, flandre) si elles avaient très bien tirés leur épingle du jeu jusqu’à présent, en piratant, d’une manière ou d’une autre, les plus gros états, viennent d’être renvoyés dans les cordes.
La Flandre demandera t’elle l’aide de l’état fédéral pour son industrie automobile ? Je vous laisse deviner la réponse (flandre et ontario, même combat !). En attendant, les salariés se retrouvent, comme tout le monde, au chômage technique.
Dimanche 21 décembre 2008
Au début, la Flandre était le parent pauvre de la Belgique. En 1926, les Flamands décidèrent de se développer économiquement. Malgré la crise des années trente, le décollage à eu lieu, et s’est accéléré dans les années 50. En 1967, l’économie Flamande dépasse l’économie Wallonne.
La Flandre appartient, en 2008, aux trente régions les plus riches de l
Belge, résident à la frontière linguistique, je ne vois vraiment pas la raison d’un tel article. La crise actuelle ne touche pas plus la flandre que d’autres pays ou régions europe…
Quelle déception !
Le billet commençait si bien, rebondissant sur une actualité si fraîche, les régions toniques et sans bling bling si sympathique comme idée mais…je reste totalement sur ma faim. Une grande partie apparait imaginée, rêvée (fantasmée?).
Merci à adnstep pour le complèment d’information.
Serait-il possible d’avoir un post sur ce rachat de Fortis et le bloquage des petits actionnaires belges qui a entrainé cette « chute » du gouvernement belge ?
à Greg : le syndrome du riche, c’est quand 40 % de la population, qui ne l’est pas, se prend pour telle, et s’aligne sur leurs revendications. C’est vrai pour un certain nombre de contrées – dont la Flandre-, où un certain nombre de personnes se mettent à jouer les dames patronesses.
La petite plaisanterie en cours rappelle que la « dynamique » économique peut être fort versatile.
à ADNSTEP : on rebondit toujours, jusqu’au moment où on se déchire. La belgique a aussi connu des éclipses.
Je rappellerais Braudel pour le déclin d’Anvers et de la Flandre, déclin qui a duré, combien ? Trois siècles ?? c’est ça ??
Dois je rappeller que l’essor de Londres avait une contre-partie : Anvers (et la Flandre) dans les chiottes. J’ai juste aussi ?? oui !!
Je souhaite profondément que la crise actuelle mette un peu de plomb dans la cervelle de certains flamands, trop mondialisés, trop sûrs d’eux mêmes, en un mot, trop bêtes. Le succés, ça va et ça vient.
Notez bien, que pour les flamands, je ne généralise pas.
Quand à la flexibilité et la précarité, ce n’est pas la solution, mais le problème. tiens, qui c’est qui a dit ça ?
Cet article est tout à fait digne d’un francophone de base : extrémiste, de parti pris, revanchard, et sans rapport avec la réalité.
Avant d’insulter les flamands « séparatistes », vous devriez relire la déclaration universelle des droits de l’homme, rubrique « droit des peuples à disposer d’eux mêmes ».
Quand à l’économie, que les miséreux, qui mendient pour obtenir la richesse créée par les gens travailleurs et qui prennent des risques et des initiatives, se réjouissent que l’économie aille moins bien est d’une stupidité sans nom : adnstep explique très bien pourquoi.
Quand à la phrase suivante :
« Les séparatistes de tout poil dans le monde, ont tous le même profil. Ils représentent une partie riche du pays, souvent riche d’ailleurs, non à cause de ses mérites, mais, par causes externes et qui désormais, en temps de crise perdent leurs avantages si vite que cela s’apparente à une punition divine. »
Vous prenez vous donc pour Dieu ?
C’est peut être grâce au pétrole que la Flandre est riche ?
Arrêtez d’être stupide et d’insulter les gens qui travaillent, car c’est le travail et la compétence des Flamands qui fait la richesse de la Flandre.
A défaut de savoir analyser honnêtement une situation, parlez donc de ce que vous connaissez mieux.
PS : je suis francophone et je vis et travaille en Flandre.
C’est vrai que le séparatisme flamand est une affaire belge, qui ne nous regarde pas, tirer des conclusions de leur situation sans connaître tous les rouages de ce pays est risqué. Comment prendrait-on des critiques venant de Belgique vis-à-vis de la gestion française du séparatisme corse ou basque ? Certains wallons disent qu’à une époque, c’était la Wallonie qui servait de locomotive économique et que les flamands sont bien ingrats aujourd’hui. Mais malheureusement (j’ai beaucoup de sympathie pour la Belgique), le divorce semble consommé entre ces deux peuples et il n’est pas sûr que la crise économique qui s’annonce ne précipite tout ça (voir la démission du premier ministre). Si la Belgique se divise en deux, elle ne disparaîtra pas pour autant, ses deux peuples débuteront une autre histoire, c’est tout. Souhaitons juste que ça se passe pacifiquement et en bonne intelligence. Mais il y a une certaine pertinence dans l’article de Patrick à propos des économies dans les petits pays de l’Union Européenne, plus souples et réactives en cas de croissance, mais plus exposées en cas de crise que celles des grands pays, protégées par une certaine résilience.
Les Flamingands, chanson comique !
Messieurs les Flamingants
J’ai deux mots à vous rire
Il y a trop longtemps
Que vous me faites frire
merci pour cette chanson qui montre que même Brel étaient rempli de haine à l’égard des flamands.
Pour ce qui est de la locomotive wallonne il y a maintenant bien longtemps, il faut se souvenir que la richesse n’a jamais été distribuée aux flamands, alors qu’aujourd’hui les wallons bénéficient de transfert d’argent absolument colossaux venant de la Flandre (au nom de quoi ?).
Ce n’est pas l’objet de l’article, mais les plus curieux qui se renseigneront sur l’histoire de la belgique, Etat factice fabriqué par la France et l’Angleterre pour avoir un état tampon avec l’Allemagne, verront qu’il y a un très lourd passif des wallons envers les flamands.
La liberté des peuples à disposer d’eux même est un droit sacré. La Tchéquie et la Slovaquie ont pu se séparer et vivent maintenant en paix avec de bonnes relations de voisinnage, alors qu’auparavant il vivaient ensemble dans une situation tendue. Puisse les peuples de belgique vivrent bientôt en bons voisins, libres chacun de choisir leur destin.
bonjour,
j’ai rarement vu un commentaire aussi stupide sur ce blog.
@ mr Raymond :quand on ne sais pas de quoi on parle, on évite d’insulter une communauté de plus de 6.000.000 d’habitants qui n’ont jamais rien d’autre revendiqué ailleurs que chez eux!
jeebee
ça ne parait pas, mais j’ai des origines flamandes. Ma femme aussi (plus récentes : famille réfugiée en 1914), vivant en occitanie, je saisis beaucoup mieux le caractère COMPLETEMENT RIDICULE de certaines revendications linguistiques qui habillent des phénomènes extrèmes de régression économique et sociale.
Si Jospin s’est flingué en 2002, ici, c’est clairement sur les écoles bilingues.
Les vieilles lui les auraient arrachés et fait frire avant de lui faire manger (sans assaisonnement).
ceraines langues, c’est beaucoup de souffrances, une marginalité.
Les flamands ne prennent une politique anti-française que pour mieux parler anglais.
A l’heure où ce monde anglo saxon se marginalise, c’est paradoxale.
Et pourquoi le depessage de la Belgique serait si mauvais que cela ? La Wallonie deviendrait peut-être française, ce qui renforcerait l’état français à terme (une région de plus!), et les flamands iraient peut-être avec la hollande, ce qui ferait un état de taille un peu moins ridicule!! Sans compter le petit bout germanophone, ça tombe bien, juste à la frontière avec l’Allemagne!
Depuis combien de temps un bien est il à vendre et quelles sont les différentes baisses de prix qui ont déjà été acceptées par le vendeur ?
Donnée fondamentale pour bien négocier le prix.
http://www.Immotrace.be vous donne cette information pour les biens se trouvant sur les gros sites immobiliers belges.
A consulter tout prix avant d’acheter une maison.
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