Déficits publics : ils se portent bien…

Deficits_2 Il n’y a pas de sympathies pour les politichiens qui prônent les réductions de dépenses publiques.
Ils ont tous la tête d’un célèbre avionneur, qui veut les supprimer pour les pauvres et les trouvent normales pour leurs nanards invendables.
Ces mesures, d’ailleurs, sont stupides. Elles sont injustes socialement et calamiteuses économiquement parlant.
En effet, les « économies » de l’état, sont aussi traduites en réductions de dépenses, et finalement, en déficits budgétaires accrus.
L’année 2009, le déficit français est prévu à 100 milliards. Je vous rassure tout de suite. Ce sera pire.
Le déficit US, lui atteint déjà pour cette année comptable, 400 milliards. Elle est commencée depuis deux mois. A ce rythme là, c’est 3000 milliards à la fin de l’année 2008/2009.

Bien entendu, les plus marrants sont ceux qui se gargarisaient d’un équilibre ou d’un excédent budgétaire.
On peut les citer : Canada, Espagne, Irlande, Allemagne…
L’architecture économique internationale comprimait les demandes intérieures, faisant chuter la part des salaires dans la valeur ajoutée.
Certains pays s’en tiraient en exportant, d’autres en cultivant leur bulle immobilière.
Pour avoir oublier que ce qui produit la demande, ce sont les salaires, les bulleux s’effondrent ou se sont effondrés, les exportateurs sont en train de se sentir mal, aussi mal que leurs clients.
Les secteurs commerciaux vivent l’agonie, en même temps que se désargentent les poches des acheteurs.
Seuls ne s’en tirent pas trop mal les « archaïques » qui ne s’étaient pas totalement alignés sur les canons néo-libéraux.
A force de « faire des économies », les déficits budgétaires explosent. Une chose avait été oublié, c’est que c’est le budget public qui assure la conjoncture, et maintes fois, la reprise a été cassée par des mesures de « rééquilibrages ». C’était le cas en 1995-1997 avec Juppé.

Aujourd’hui, visiblement, il ne faut plus compter sur le saint-tas-de-brique pour sauver ou sauvegarder la conjoncture. Tout le monde sait que les logements vides sont pléthoriques. Si les vendeurs n’acceptent pas les prix de vente maintenant, ils les accepteront demain après s’être fait saigner comme des gorets par les charges fixes.
On s’aperçoit, sur le schéma, que les déficits s’aggravent notablement avec les politiques d’économies (la première en 1967), la fin de la création monétaire au profit de l’état (1973) et commence, à cette période, les bulles immobilières, de plus en plus violentes.

Lundi 22 octobre 2008.