La récession irlandaise atteindra cette année les 4 % et le déficit budgétaire 9.5 % du Pib.
Maastricht est ridiculisé par l’ex « bon élève » qui accumulait les points de croissance et les excédents.
Aujourd’hui, record, dans le sens inverse.
Le déménagement de Dell, d’ailleurs, rend cet aveu du ministre des finances caduc.
Son seul départ causera des dégâts équivalents, sans compter, bien sûr, toutes les entreprises qui avaient posé leur siège social en Irlande, pour cause de fiscalité très douce.
Petit rappel : il n’y a pas si longtemps, en juin 2008, on s’alarmait des 3.9 % de déficits annoncés qui allaient entrainer les foudres de la BCE, de la commission, la dislocation du système solaire et la fin de la voie lactée.
En réalité, il faut voir l’Irlande comme elle est : un petit pays, dépendant des grands, avec une économie bidon.
Un peu plus grande que l’Islande, elle aura tenue un peu plus longtemps.
Elle aura toujours la solution, à la nipponne, de renvoyer ses chômeurs à la campagne.
Après tout, ils sont beaucoup moins nombreux qu’au 19° siècle, et ils disposent d’une patate résistante.
Un seul hic : ils n’ont pas construits les immeubles au bon endroit. Comme activité culturelle (pour meubler les soirées), ils pourront même apprendre le gaëlique…
Lundi 12 janvier 2009
Quelles sont les raisons de cet éffondrement?
J’imagine qu’il y a d’autres entreprises qui quittent le navire et pas seulement Dell?
c’est un petit pays. Dans la stratégie des multinationales, c’est un torche-cul. A jeter après usage.
les raisons qui ont amené à l’arrivée n’existent plus.
On restructure donc ici.