Les nerfs des salariés de Michelin sont mis à rude épreuve. Certes, si l’entreprise continue à affirmer qu’aucun plan social n’est prévu à l’heure actuelle en France, l’étau se resserre chaque jour un peu plus.
Vendredi, Michel Rollier, patron de Michelin, a en effet annoncé que le groupe de pneumatiques allait poursuivre sa stratégie de réduction de sa production. Objectif : diminuer ses stocks dont le niveau toujours élevé demeure insatisfaisant.
Constatant que le niveau de stocks était encore « trop élevé » à la fin mars, Michelin justifie une poursuite des réductions de production « essentiellement en avril et mai ». Petite lueur d’espoir toutefois : « juin devrait être meilleur », nous dit-on.
« Freiner notre activité dans de telles proportions demande des sacrifices » mais « nous n’avons pas le choix, il s’agit d’assurer la pérennité de Michelin« , a ajouté Michel Rollier devant l’assemblée générale des actionnaires. Une nouvelle fois le mot pérennité est lâché, rien de très engageant … même si de tels propos servent aussi à faire admettre plus facilement de telles mesures par les salariés.
Parallèlement, le patron de Michelin a expliqué qu' »une journée de production non vendue représentait 30 millions de dette supplémentaire ».
Rappelons qu’en mars dernier, le patron de Michelin, jugeant « considérable » l
Incroyable, pour changer les pneumatiques des vehicules de l’entreprise, il faut attendre plusieurs semaines pour avoir du Michelin …..
Alors, il y en a des stocks, ou il y en a pas ?
Les clients en ont ras le bol d’attendre, ils achetent a la concurence.
Vous y comprenez quelquechose ?