Certains reprocheront de parler d’emploi.
Si l’emploi n’est pas, à proprement parler de l’immobilier, la bonne tenue du marché de l’emploi, des rémunérations, le caractère pérenne ou précaire détermine la base du marché immobilier.
Or, les données ne sont pas bonnes, du tout.
Le Canada annonce 130 000 suppressions d’emplois, rappelons que le Canada, c’est dix fois moins de population que les USA et les 2/3 de l’Espagne.
On peut donc voir que la crise est donc maximum dans ces deux pays, Espagne et Canada, les deux pour avoir aveuglément suivi un « modèle » expiré.
Les « bons résultats économiques » de l’un était une bulle immobilière, les « bons résultats économique » de l’autre, des résultats miniers, et l’approvisionnement en matières premières de la bulle immobilière US.
Dans les deux cas, la base de tout, l’industrie était nuisible, délaissée, abandonnée (pas assez moderne !), et les deux gouvernements, si fières de leurs excédents budgétaires désormais défunts.
Un autre pays se targuait de ses finances, c’était la Grande Bretagne.
La dite devrait supprimer 16 000 postes de postiers, suite à la chute du volume de courrier, d’autres prétendraient que c’est une méfiance atavique devant le potentiel révolutionnaire bien connu de la profession.
On fera remarquer que l’argent public, qui est jeté à jets continus dans le brasier bancaire par l’état, manque soudain pour payer des salaires ?
En outre, le taux d’endettement public était tronqué à la baisse. Les PPP (partenariats publics-privés), n’étaient qu’une manière de gonfler copieusement la dette publique, de surpayer des investissements, d’engager par le biais des loyers, les finances publiques pour des dizaines d’années, en paraissant vertueux.
Le climat social y devient explosif, et l’inertie idéologique des dirigeants, partout devient alarmante.
Le culte du veau d’or est un moloch qui demande de plus en plus de victimes.
Aux USA, c’est l’assurance chômage dont les caisses sont vides. On connait trop le réflexe premier de faire payer les victimes de la dégradation de la situation. On peut noter aussi les sempiternels 600 000 suppressions d’emplois (à plein temps), qu’on peut aisément doubler par toutes les mesures statistiques de maquillages.
Toutes ces nouvelles, bien sûr, ne vont absolument pas dans l’amélioration de la situation immobilière. On peut même se demander, si l’étalement urbain de l’après conflit mondial (80 % du bâti aux USA), ne risque tout simplement pas d’être remis en question, et si oui, dans quelle proportion.
Samedi 7 Février 2009
Dans quelle proportion?
Par la disparition pure et simple des Usa pardi!
Selon courrier International via dndf
http://dndf.org/?p=2639
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=86983
traduction d’un article de The Atlantic Monthly
Les banlieues US se vident au profit des centre-villes