Cirelli (GDF-Suez) au conseil de surveillance de Vallourec

Jean-François Cirelli, vice-président du groupe énergétique GDF Suez va entrer au conseil de surveillance de Vallourec.

C’est en effet ce qu’a annoncé jeudi le groupe spécialisé dans la fabrication de tubes en acier sans soudure, fournisseur majeur des compagnies pétrolières et gazières, du secteur de l’énergie électrique, de la pétrochimie et de l’automobile.

Dans une vaste partie de chaises musicales, Cirelli remplacera Philippe Crouzet, devenu début avril le président du directoire, en remplacement de Pierre Verluca.

Comme il se doit, cette cooptation du patron de GDF-Suez par le conseil de surveillance de Vallourec sera soumise à la ratification des actionnaires lors de l’assemblée générale prévue le 4 juin.

Ancien conseiller de Jacques Chirac et directeur adjoint du cabinet de Jean-Pierre Raffarin, M. Cirelli est devenu PDG de Gaz de France en 2004, avant de passer vice-président directeur général délégué, une fois le groupe fusionné avec Suez.

S’agissant de Vallourec, le groupe vient de publier des résultats en baisse au 1er trimestre. Raisons principales invoquées : un ralentissement de l’activité industrielle mondiale, hors secteur de l’énergie.

Pour les mois prochains, un nouveau recul de ses performances est d’ores et déjà annoncé. « Compte tenu de l’environnement économique actuel, Vallourec anticipe une nouvelle baisse des ventes et du résultat brut d’exploitation par rapport au premier trimestre », a-t-il ainsi indiqué dans un communiqué.

Le groupe estime avoir « la capacité de réduire significativement sa base de coûts au cours des prochains trimestres », souhaitant tirer parti de « cette flexibilité en fonction des conditions de marché ».

Jeudi, Morgan Stanley a réitéré sa recommandation « Pondération égale » et son objectif de cours de 95 euros sur Vallourec. L’Agence de notation observe en effet que « la détérioration des conditions de marché se traduit par de nouvelles diminutions de production ».

Vallourec a en effet averti que ses volumes de production allaient reculer de 25 à 30% au deuxième trimestre par rapport au premier. Principales causes : la chute de la demande pour les produits OCTG (oil country tubular goods) et plus globalment la crise économique incitant à réduire les coûts.

L’activité de forage s’est en effet effondrée de 55% aux Etats-Unis par rapport à son pic de 2008, selon Morgan Stanley.

Sources : AFP, Reuters, Vallourec, Tradingsat