USA : la crise est ENCORE plus sévère.

Dollar C’est la presse canadienne qui l’annonce, la récession, en rythme annuel aux USA, n’atteindrait pas 3.8 % au 4°trimestre 2008, mais 6.2 %.
Mais, un autre genre de problème guette le pays, la guerre.
La situation pourrie au Sud, à la frontière mexicaine, et notamment avec le « Cartel de Sinaola ».
Pour Ciudad Juarez (2 000 morts par an dans les affrontements pour  1 600 000 habitants), le renseignement français parle de « même intensité que les pires moments de la guerre d’Algérie ».
On est dans des phases de « quasi-batailles urbaines », avec une police noyautée et éliminée de fait, et une montée en puissance de l’armée mexicaine (5 000 hommes à Ciudad Juarez et 45 000 dans tout le Mexique).
Côté US, on en est aussi à la militarisation du conflit, avec l’engagement évoqué des forces armées et de la garde nationale, malgré leur état d’épuisement.

Au niveau économique, tous les secteurs dégringolent : investissement immobilier – 22.2 %, consommation – 4.3 %, exportations – 23.6 %, importations – 16 %.
Seul, l’investissement et les dépenses publiques à + 6.7, ont contribué à soutenir la conjoncture.
En ce qui concerne l’état moral du pays, il commence à devenir franchement détestable.
Le « multiculturalisme » vire à l’affrontement violent, en fournissant un ennemi proche, un exutoire au désoeuvrement et un bouc émissaire plus facilement atteignable que le bonussard new yorkais.

Ne soyons pas jaloux, nous avons aussi nos corrompus jusqu’à l’os : nos CHERS députés européens. Selon l’article du « Times », l’Union Européenne est pour nos députés, un fromage très gouteux.

Vendredi 27 Février 2009

(6 commentaires)

  1. Etant donné que le multiculturalisme a été créé pour, justement ,avoir du conflit entre pauvres, il ne faut pas s’étonner si cette stratégie de classe fonctionne aujourd’hui.

  2. Les régimes de retraite balayés par la tempête parfaite
    Je vous laisse apprecier cet article, je suis persuadé qu’il vous interessera.
    C’est en phase avec le LEAP
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/finances-personnelles/plus-value/200902/28/01-832123-les-regimes-de-retraite-balayes-par-la-tempete-parfaite.php
    Le trou de 40 milliards dévoilé cette semaine par la Caisse de dépôt et placement du Québec met de nouveau en lumière les risques liés aux régimes de retraite des sociétés canadiennes. Pour les investisseurs qui naviguent en eau trouble depuis plus d’un an, il s’agit d’un écueil de plus qui pourrait couler leurs rendements.
    «Avec les résultats de la Caisse, il y a des lumières rouges qui vont s’allumer. Cela va entraîner beaucoup de questionnements sur la situation des autres régimes de retraite», estime Luc Fournier, gestionnaire d’actions canadiennes à l’Industrielle Alliance.
    Sauf exception, les régimes de retraite seront tous dans le rouge pour 2008. Et, dans le cas des régimes à prestations déterminées, «ce sont les actionnaires qui vont supporter la baisse qui va se refléter dans le prix des actions», indique Michel St-Germain, actuaire chez Mercer Canada.
    Frappés sur deux fronts
    Les régimes de retraite ont été balayés par une tempête parfaite en 2008, illustre Greg MacDonald, analyste de Financière Banque Nationale, dans un récent rapport sur les implications boursières des déficits des caisses de retraite.
    En fait, les régimes ont été frappés sur deux fronts. D’une part, les marchés boursiers ont perdu 35%, ce qui a causé une érosion sans précédent des actifs des régimes. Leur rendement médian a reculé de 16,5% en 2008, la pire de baisse annuelle depuis les 30 ans que Morneau Sobeco compile les données. Mais comme les régimes tablent sur un rendement annuel d’environ 6%, le manque à gagner est encore plus imposant.
    D’autre part, la baisse des taux d’intérêt a gonflé le passif des régimes de 10%, estime Morneau Sobeco. Il faut savoir que, dans les régimes à prestations déterminées, l’employeur s’engage à verser une rente à ses retraités. Plus les taux d’intérêt sont faibles, plus le régime doit avoir des réserves importantes pour couvrir tous ses engagements envers les bénéficiaires. Voilà pourquoi la valeur actualisée du passif augmente lorsque les taux baissent.

  3. Les régimes de retraite balayés par la tempête parfaite
    Je vous laisse apprecier cet article, je suis persuadé qu’il vous interessera.
    C’est en phase avec le LEAP
    http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/finances-personnelles/plus-value/200902/28/01-832123-les-regimes-de-retraite-balayes-par-la-tempete-parfaite.php
    Le trou de 40 milliards dévoilé cette semaine par la Caisse de dépôt et placement du Québec met de nouveau en lumière les risques liés aux régimes de retraite des sociétés canadiennes. Pour les investisseurs qui naviguent en eau trouble depuis plus d’un an, il s’agit d’un écueil de plus qui pourrait couler leurs rendements.
    «Avec les résultats de la Caisse, il y a des lumières rouges qui vont s’allumer. Cela va entraîner beaucoup de questionnements sur la situation des autres régimes de retraite», estime Luc Fournier, gestionnaire d’actions canadiennes à l’Industrielle Alliance.
    Sauf exception, les régimes de retraite seront tous dans le rouge pour 2008. Et, dans le cas des régimes à prestations déterminées, «ce sont les actionnaires qui vont supporter la baisse qui va se refléter dans le prix des actions», indique Michel St-Germain, actuaire chez Mercer Canada.
    Frappés sur deux fronts
    Les régimes de retraite ont été balayés par une tempête parfaite en 2008, illustre Greg MacDonald, analyste de Financière Banque Nationale, dans un récent rapport sur les implications boursières des déficits des caisses de retraite.
    En fait, les régimes ont été frappés sur deux fronts. D’une part, les marchés boursiers ont perdu 35%, ce qui a causé une érosion sans précédent des actifs des régimes. Leur rendement médian a reculé de 16,5% en 2008, la pire de baisse annuelle depuis les 30 ans que Morneau Sobeco compile les données. Mais comme les régimes tablent sur un rendement annuel d’environ 6%, le manque à gagner est encore plus imposant.
    D’autre part, la baisse des taux d’intérêt a gonflé le passif des régimes de 10%, estime Morneau Sobeco. Il faut savoir que, dans les régimes à prestations déterminées, l’employeur s’engage à verser une rente à ses retraités. Plus les taux d’intérêt sont faibles, plus le régime doit avoir des réserves importantes pour couvrir tous ses engagements envers les bénéficiaires. Voilà pourquoi la valeur actualisée du passif augmente lorsque les taux baissent.

  4. Lecteur assidu de votre superbe blog, j’ai décidé d’attendre que le CAC40 atteigne 50points pour acheter tout le CAC40 avec mes 6000

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