Le problème des pompes à chaleur.

Pompeachaleur Les pompes à chaleur sont un chauffage électrique thermodynamique. Les plus fiables sont les pompes à chaleur géothermique, le vertical, ou l’horizontal.
Là, la consommation en électricité est stable, quelque soit la température dehors. A 80 centimètres sous le sol, ou à 80 mètres, il ne gèle guère.
le COP (coefficient de performance), est stable.
Mais, ces pompes à chaleur sont elles rarement installées : trop chers. Il faut forer un puit, ou faire appel à des engins de TP, décaper un sol et installer un serpentin.
Mais, pour les installations existantes, on préfère les pompes à chaleur aérothermes air/eau, qui font l’échange avec l’air ambiant. Ces pompes peuvent se greffer sur un système de chauffage central existant.

Et c’est là que le bât blesse. Car l’air ambiant, parfois, ne suffit pas, loin de là.
Alors, que fait on ?
Soit on procède à une relève de chaudière, ou pendant la période froide de l’hiver, la chaudière classique prend le relais, soit, solution beaucoup moins couteuse, on fait appel à une résistance électrique pour faire la jonction.
Il est vrai que chaudière et résistance ne fonctionne guère ; une semaine, voire deux dans l’année.
Entretenir ou changer une chaudière pour si peu, il est plus indiqué, de choisir la résistance électrique.
Ce choix, est parfaitement cohérent au niveau individuel, de l’agent micro-économique.
Une semaine de chauffage électrique à effet-joule, ce n’est pas beaucoup. Mais comme je l’ai indiqué, quand toutes les pompes à chaleur installée en 2008 ont toutes basculées, quasiment instantanément sur leur résistance, le pays a failli manquer d’énergie.
Et le défaut est rédhibitoire. Toutes les années, on battra des records de consommation.
Comme EDF a été très prudent, elle a « oublié » d’essayer de vendre les PAC à ses clients chauffé à l’électrique effet-joule (on n’oublie pas ses intérêts).
Mais, sur un autre point, les pac posent problème. C’est sur la relève de chaudière.
Il s’est passé une chose non prévue : les températures se sont stabilisées au point de bascule, entre les deux énergies.
Les pac passaient donc en « Marche/arrêt » toutes les minutes, occasionnant de fameux coups de béliers.

On voit, là aussi, un travail de conception bâclé : pour éviter ce problème, il fallait séparer en deux, la commande de bascule. Un premier circuit, à une température donnée (disons, par exemple – 10°), arrêtait un  chauffage et un second circuit à une température différente (disons, par exemple – 8°), arrêtait l’autre chauffage.
Avec la différence de température, conséquente, les bascules auraient été beaucoup plus rares.
Mais le cri du billet de 100 euros avait été trop fort. On va assister à de longues soirées judiciaires, suite à ce problème.

Dimanche 1°mars 2009

(2 commentaires)

  1. Vive les PAC Air/Eau. Depuis que j’en ai une, je ne regarde plus la consommation, je chauffe à 22°C du printemps à l’automne et je quitte la France en hiver 🙂

  2. J’aime beaucoup les posts sur les pompes à chaleur, auxquels je n’entrave que pouic, ayant été traumatisé pendant mes études par la thermodynamique.
    C’est un mélange de private joke et de running gag ! 😉

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