… des constructions en zone inondable.
100 000 logements supplémentaires ont été édifiés en zone inondable entre 1999 et 2006.
Le nombre total atteint 1 450 000 logements.
Cette évolution concerne principalement la partie sud de la France, l’Isère, le Rhône, la Haute-Garonne qui ont la particularité d’avoir un climat méditerranéen et une forte pression foncière.
A l’inverse, les départements du massif central, bénéficiant de ce même climat, et ces mêmes phénomènes, aggravés par l’altitude, n’ont pas connu ces dérives.
Non pas que la pression foncière pour des terrains plats soit moindre, mais les souvenirs -récents- des crues, ont marqué les mémoires, au moins chez les autorités locales.
Ces souvenirs, allié au juridisme ancré dans les populations ont incité à la prudence.
On peut se demander, donc, ce qu’il en est de la santé mentale et des populations, et des autorités qui laissent se dérouler de tels phénomènes.
La collectivité paie, à travers les cotisations d’assurance, et si a certains endroits, on s’acharne à réduire les risques, et ce, de manière lente et couteuse, ailleurs, on laisse faire l’appât du gain allié à la naïveté d’autres.
D’ailleurs, la loi sur les catastrophes naturelles doit être replacé dans son esprit et son contexte : elle est faite, non pour indemniser les victimes, mais pour protéger des suites judiciaires les « décideurs » en tous genres.
Le socialisme au service des affairistes.
Quand aux victimes, j’en connais, elles préfèreraient quand à elle, pouvoir tirer un trait sur leur lieu d’habitation.
Elles regrettent leur acquisition irréfléchie autant qu’ hâtive.
Les « veinards » étant ceux qui ont vu leur habitation entièrement détruite.
Dimanche 1°Mars 2009
Même la bourse est en terrain inondable !
(note: merci Patrick pour vos articles)
j’habite en zone inondable…au 8ème étage
Plus sérieusement, le constat est surement identique pour la croissance des habitations en secteur soumis aux autres risques naturels et industriels. La santé mentale des populations et des autorités va très bien (demandez aux récents habitants de la vallée de la chimie) jusqu’au jour où le risque se transforme en réalité…
Et Paris, quand il sera innondé, combien faudra t’il de mois pour rétablir la circulation des transports souterrains ? Et le temps des travaux, quel bazar cela sera en surface !
Je ne suis pas sûre que le développement économique soit compatible avec l’intelligence collective.
Le mieux c’est quand des zones non-inondables sont rendues inondables par de nouvelles constructions qui bloquent l’évacuation de l’eau. C’est mon cas où je me suis retrouvé avec 20 cm d’eau dans mon salon car on avait construit un immeuble non-loin qui bloquait la libre circulation des eaux de ruissellement. C’est curieux, les élus locaux qui voient leurs logements personnels s’améliorer à chaque nouvelle autorisation de construire sont rarement victimes de ce phénomène… quel Hasard!
Pour être sure déviter les problèmes, il faut habiter un peu en hauteur (minimum 20m d’altitude) et loin des berges. A paris c’est drole, soit on est en zone innondable, soit on est sur des anciennes carrières.
Pourquoi éviter les problèmes ? Au contraire, il s’agit là de tout faire pour faire croitre des secteurs d’activité ; la mort, les destructions, etc sont des marchés comme les autres. Il faut aller chercher se point de croissance qui manque bon sang…
Se servir de son cerveau ? quelle drôle d’idée !
Nos moutons ne souffrent pas d’encéphalyte spongieuse mais de panurgisme.
La connerie est infinie, cela est une certitude. reste à savoir si elle se dilate ou se contracte.
le lien de l’étude: http://www.ifen.fr/uploads/media/LePointSur_N6.pdf