A l’époque où les vendeurs en « De Robien » se faisaient des parties intimes en or massif et où, même celui qui n’était pas imposable rêvait d’investir en « De Robien » parce qu’il fallait investir dans l’immobilier, nombre d’apprentis investisseurs se sont fait fourguer des produits loin, très loin de chez eux. La règle était, en gros, de vendre un investissement locatif situé à au moins 500 km du lieu d’habitation de l’heureux investisseur histoire qu’il ne vienne ni constater la relative qualité de la construction ni connaître l’état du marché locatif où il allait investir afin qu’il ne change pas d’avis.
Investir près de chez soi, c’est tout bonnement du bon sens, et le « système » autour du dispositif « De Robien » a tout fait pour que le bon sens disparaisse. Par « système », j’entends les vendeurs, banques, promoteurs. A l’époque de cette transformation des parties intimes en or massif (disons 2002-2005), je n’ai jamais lu dans la presse de « attention, attention à l’investissement immobilier » sérieux. C’était l’euphorie, le rêve, et paf le muret. Alors quand je lis aujourd’hui un article de Capital intitulé « Prudence, si on vous fait rêver sur un programme immobilier à l
Il y a toujours deux étapes dans la médiatisation :
1 – un média alternatif parle du problème avant la catastrophe, mais comme il est petit (site, blog etc…) il n’est pas pris au sérieux car les grands médias se contentent de l’avis consensuel issus du bêlement collectif.
2 – une fois le nez dans le mur, on cherche et là des journaleux se félicitent de trouver des sources alternatives qui tentaient d’alerter l’opinion depuis des années…
Quel que soit le problème ce cheminement est toujours le même, mais à la base le problème vient du manque de bon sens…