L’Islande, ce n’est guère étonnant, est rentré en récession au dernier trimestre 2008, mais de manière modeste à – 1.3 %, et le solde de l’année est encore positif.
Ce qui, comptablement, sauve le PIB, c’est le créneau d’activité : L’Islande a une économie réelle plantureuse, et de l’énergie en abondance.
Ses exportations d’aluminium n’ont donc pas souffert, elles représentent 90 % des exportations et celle-ci, globalement, ont augmentés de plus de 7 %.
Reste que, la population qui va se retrouver au chômage, après avoir perdu ses activités occupationnelles, a peu de chance de retrouver un travail.
C’est en effet, quasi le cas qu’on étudie en école, de l’économie totalement extrovertie qui ne maitrise plus rien de son développement.
Les importations ont, quand à elle, baissé de 18 %.
On ne saurait mieux exprimé les choses : la population se serre la ceinture.
Bien entendu, il faut bien rappeler aussi que l’office de la statistique compte dans une monnaie, de fait, inconvertible.
Calculé dans d’autres monnaies, le résultat est sans appel : le PIB plonge.
Le sort des habitants aussi est incertain : dans le contexte ou se trouve le pays, perdre un emploi, cela veut dire ne pas en retrouver. Les Islandais connaissent un chômage massif, et sont dans une situation sans issue.
Il faudrait, en effet, 100 années d’austérité pour payer les pots cassés. Ou la banqueroute totale.
Les islandais ne se cherchent plus de « grand frère », mais sont plutôt dans une situation d’attente. L’inconnue reste la tenue des exportations d’aluminium.
Si elles se mettent à souffrir, elles aussi, le dernier vernis craquera.
Dimanche 8 Mars 2009
…la population se SERRE la ceinture !