Achèteriez-vous un logement dans lequel s’est déroulé un drame ?

Voici la question qui tue… Seriez vous capables d’acheter un bien dans lequel s’est déroulé un drame dont vous êtes parfaitement au courant ? L’actualité récente m’en a donné l’idée. En effet, le chalet où ont été assassinés le promoteur immobilier Xavier Flactif, sa compagne et leurs trois enfants au Grand-Bornand (Haute-Savoie) en 2003, lui valant d’être baptisé par les médias « le chalet de l’horreur », a été vendu aux enchères jeudi après-midi à 315.000 euros. Elle avait été mise aux enchères pour 200 000 euros et c’est finalement un couple de belge qui a remporté le bien.

En 2006, la valeur vénale de cette bâtisse de 235 m2 avait été évaluée à 826.000 euros, mais l’expert avait pris en compte une « dépréciation pour faits criminels » évalué à -25% et l’impact de la crise (-10%), ce montant a chuté en 2009 à 513.000 euros. Le produit de la vente servira à payer les créancier.

A titre personnel, j’ai visité avec mes parents (et étant encore ado) une maison en vente dans laquelle s’était déroulé un drame (suicide au fusil). Bien que n’étant pas au courant lors de la visite (mes parents si), je fis remarquer à ma « môman » que « ça sentait un peu la mort dans une pièce ». J’avais trouvé la pièce où… sans savoir.

Tout ça pour dire que, on rentre dans le paranormal mon cher Mulder, une maison, pour moi, garde, d’une manière ou d’une autre des traces des drames passés. Espérons pour ces belges qu’ils sont conscient que l’ambiance pourrait être pesante où qu’ils loueront le chalet à des touristes qui ne savent pas dans quelques années…