Effet Opep garanti : chose qui ne s’était plus vue depuis novembre dernier, le brut a franchi le seuil de 65 dollars le baril à New York !
Alors que le cartel réuni à Vienne a décidé jeudi de maintenir ses quotas, le net recul des stocks américains et l’optimisme du marché ont joué de concert pour faire grimper les cours.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet a terminé à 65,08 dollars, en hausse de 1,63 dollar par rapport à son cours de clôture de mercredi.
Mieux encore : le prix du brut a atteint jusqu’à 65,35 dollars en séance, son plus haut niveau depuis le 5 novembre. Le marché réagissait en tout premier lieu à l’annonce de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) concernant le maintien de ses quotas de production à 24,84 millions de barils par jour. Le cartel a en effet décidé jeudi à Vienne de maintenir son plafond à un plus bas depuis 2003, pour éviter de fragiliser la reprise de l’économie mondiale.
Malgré des éléments laissant présager du contraire, les investisseurs présents sur les marchés pétroliers semblent s’accrocher bec et ongle aux espoirs d’une rperise prochaine.
Certes – arguments plaidant en leur faveur – des statistiques meilleures que prévu ont pu justifié le premier élan observé au moment de l’ouverture du marché américain.
Les commandes de biens durables ont en effet augmenté plus que prévu en avril, tandis que le nombre de nouveaux chômeurs a reculé dans une plus forte mesure qu’attendu.
Cerise sur le gâteau : les stocks ont chuté de 5,4 millions de barils au cours de la semaine achevée le 22 mai, à 363,1 millions de barils, un chiffre plus de dix fois supérieur aux prévisions des analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswire.
Déclaration à « méditer » cependant : le ministre qatari de l’Energie a tenu à mettre en garde les producteurs devant trop d’optimisme quant à la récente remontée des prix brut. « Le prix du pétrole n’est pas lié maintenant à l’offre et à la demande. On ne devrait pas être trop optimiste », a-t-il ainsi affirmé.
Sources : AFP, Reuters
A lire également :
. Opep : le cours actuel du baril néfaste aux investissements
C une evaluation du baril basée sur la gestion des stock et non l’offre et la demande..
et je trouve cette vision, cette appreciation faite par le marché tres perillieuse.. ils sont fou! je vous le dis.