Selon le critère du Délai de Recouvrement (DR), qui mesure le nombre d’années nécessaires pour qu’un investisseur récupère sa mise, les principales bourses se situent encore en zone de vente, à l’exception du Japon qui bénéficie de révisions à la hausse des prévisions de résultat.
Explication ? La détente sur les taux à long terme a été annulée par la tendance générale à la révision en baisse des perspectives de croissance et de bénéfices. Bien sûr, l’effet pétrole et Katrina n’arrange rien.
Selon cet indicateur (rapporté par Les Echos ce matin, comme chaque mois), les bourses de Milan et de Francfort sont les plus chères, devant New-York (S&P 500) et Bruxelles.
Pas inutile d’avoir cette statistique à l’esprit, et d’éviter ainsi de se livrer à des achats forcenés sur le moindre repli des marchés.