Mi-séance CAC : gap haussier et test des plus hauts annuels

En ce premier jour du mois de Juin, tous les adeptes du « Sell in May and go away » doivent se sentir bien mal à l’aise, puisque le CAC progresse de plus de 2%, ayant ouvert ce matin un important gap haussier lui permettant de s’affranchir des premières résistances mentionnées dans mon analyse de vendredi. Le CAC bondit ainsi au dessus de la résistance marron, et teste désormais ses plus hauts annuels, avec même une percée en début de séance sans doute sous l’effet de rachats de vendeurs à découvert. Mais après un bond dans les premières minutes de cotation, sans doute favorisé par l’absence de bon nombre d’opérateurs, le marché s’est considérablement calmé, évoluant en fait depuis 9h30 dans d’étroites marges, entre 3350 et 3365. Une séance qu’il faudra quoiqu’il en soit prendre avec des pincettes au moins jusqu’à l’arrivée des investisseurs américains, compte tenu des faibles volumes en ce lundi de Pentecôte.

Pour autant, d’un point de vue graphique, le signal reste fort, et en cas de confirmation en clôture, pourrait ouvrir la porte à une nouvelle phase d’accélération. Nous reviendrons éventuellement là dessus en clôture ce soir. Attention par contre à un retour sur le gap ouvert ce matin, qui ferait courir le risque d’une fausse sortie haussière.

Pour l’heure, revenons sur les valeurs du CAC : à la hausse, on note de belles progressions pour le secteur automobile alors que GM va être placé en faillite, le marché semblant peut être enfin considérer que la disparition d’un concurrent peut être une bonne chose pour les marques restantes. Peugeot progresse ainsi de 7.5%, et Renault de 6.6%. Arcelor Mittal vient s’intercaler avec une hausse de 6.9%.
A la baisse, seule Air France se replie d’un petit 0.3% sur fond de hausse des prix du baril, et Pernod Ricard de 0.2%. EDF est elle stable.

Côté devises, l’euro poursuit sa progression face au dollars, passant les 1.42 à 1.4230. Tendance identique pour le pétrole avec un baril en hausse de près de 3% qui revient au dessus des 68 dollars le baril de brut. Enfin l’once d’or se rapproche inéxorablement des 1000 dollars, à 987.

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