BNP-Paribas Société Générale : chronique d’un mammouth annoncé ?

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Ce qui a de bien avec les analystes financiers, c’est qu’ils ne surprennent (presque) jamais. Hier encore, une étude financière (d’UBS) a remis sur le tapis la possibilité d’un mariage entre géants : Société Générale et BNP Paribas. Les auteurs de l’étude font valoir qu’un tel mariage apporterait un supplément de bénéfice d’environ 8%. Géant, non ? Incroyablement petit, oui. Il faudrait au moins un + 20%, sans quoi le risque ne vaut pas d’être couru. Faut arrêter les mauvaises plaisanteries !

En 10 ans, le titre BNP a été multiplié par 4 (sans compter les dividendes), celui de la Société Générale par 4,5 (sans compter de copieux dividendes). Pas évident du tout qu’une fois ces deux-là unis, les titres seraient multipliés par 4 d’ici 2015. Les économies de coûts ne sont pas tout, et ne peuvent pas remplacer la création de valeur.

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  2. BNP Paribas: bénéfice net de 7,3 milliards (+25%) en 2006
    Grâce à sa poussée à l’international, la banque dirigée par Baudouin Prot a réalisé une solide performance l’an dernier avec un bénéfice net de 7,3 milliards pour un produit net bancaire de 27,9 milliards. Contrairement à la Société Générale, le quatrième trimestre a été très performant avec un profit en hausse de 28,8% à 1,719 milliard.
    Après la Société Générale, mercredi, c’est au tour de BNP Paribas de publier ses résultats annuels 2006. La banque dirigée par Baudouin Prot enregistre un bénéfice net en hausse de 25% qui résulte notamment de l’internationalisation poussée de BNP Paribas qui a changé de taille en 2006 en acquérant la banque italienne BNL.
    Son bénéfice net s’inscrit à 7,308 milliards d’euros, un chiffre supérieur au consensus établi par Thomson Financial (7,146 milliards). La banque française a réalisé un produit net bancaire (PNB équivalent au chiffre d’affaires) de 27,9 milliards d’euros, en progression de 27,9% à données courantes et de 13,5% à périmètre et changes constants. Sur le seul quatrième trimestre, BNP Paribas a enregistré un résultat net de 1,719 milliard d’euros en hausse de 28,8%, chiffre également au dessus du consensus (1,563 milliard attendu) pour un PNB de 7,05 milliards (7,1 milliards escomptés).
    L’année 2006 a été marquée par une forte internationalisation du groupe: la part du PNB réalisée en France a ainsi été ramenée à 48%, contre contre 55% en 2005. BNP Paribas a pris le contrôle de la sixième banque italienne au début du deuxième trimestre 2006 pour environ 9 milliards d’euros.
    Comme pour la Société Générale, la « banque de détail en France » a marqué le pas, ses revenus ne progressant que de 4,3% sur l’année, à 5,671 milliards. Mais elle ne représente que 20% du chiffre d’affaires de BNP Paribas au quatrième trimestre 2006, contre environ 30% pour la Société Générale.
    Les autres pôles affichent tous une croissance vigoureuse: +22,4% pour la « banque de financement et d’investissement » (BFI) à 7,859 milliards, +22,3% pour les « services financiers et banque de détail à l’international » à 7,296 milliards, +22,5% pour la « gestion d’actifs » à 5,671 milliards.
    latribune.fr

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