Le ministre russe des Affaires Etrangères vient d’annoncer dimanche midi que l’Ukraine pourra être jugée responsable d’éventuels problèmes d’approvisionnements en gaz de l’Europe, compte-tenu de complications potentielles du transit de gaz naturel vers les marches européens.
« Nous attendons de l‘Ukraine qu’elle assure un transit de gaz ininterrompu vers l’UE en conformité avec ces obligations internationales et qu’elle prenne toutes les mesures nécessaires pour se prémunir d’un problème d’approvisionnement de l’Europe
VIENNE, 31 décembre – Agence de presse Chinoise
L’Allemagne, l’Autriche, la France et l’Italie ont demandé à Kiev et à Moscou le maintien des livraisons de gaz russe, indépendamment du différend entre la Russie et l’Ukraine, selon un communiqué publié samedi par le ministère autrichien de l’Economie.
Deux lettres en ce sens ont été adressées conjointement par les ministres de l’Economie ou de l’Industrie d’Italie, France, Allemagne et Autriche à leurs collègues ukrainiens et russes pour leur demander de ne pas réduire la fourniture à leurs pays de gaz russe transitant par l’Ukraine. Ces quatre pays de l’UE sont parmi les principaux importateurs de gaz russe.
« Une réduction de la fourniture en ce moment non seulement représenterait un développement tout à fait imprévisible, mais pourrait aussi créer des problèmes au niveau de l’approvisionnement en gaz de l’Europe occidentale », soulignent les ministres.
Les quatre ministres mentionnent « l’excellence de leurs relations » avec Kiev et demandent que le maintien des livraisons à leur niveau actuel, quelque soit le résultat des discussions entre la Russie et l’Ukraine.
Dans une lettre parallèle au ministre russe de l’Industrie et de l’Energie Sergueï Khristenko, les quatre ministres « rappellent que Gazprom et les compagnies » des quatre Etats de l’UE » se sont fondés sur « la fiabilité des fourniture de gaz de Russie, dont la consommation continue d’augmenter ». Ils insistent également pour le maintien de ces livraisons indépendamment d’un accord entre Kiev et Moscou.
GDF examine des « mesures de précaution » 01/01/2006
PARIS (Reuters) – Le groupe Gaz de France annonce qu’il examine des « mesures de précaution » après la décision de la Russie de suspendre ses livraisons de gaz à l’Ukraine.
« Nous suivons très attentivement cette situation et nous examinons les mesures de précaution que nous pourrions être amenés à prendre afin de sécuriser nos approvisionnements », a déclaré à Reuters une porte-parole de GDF.
En m’excusant de revenir à des considérations plus terre à terre … mais d’importance …!!
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La part du gaz russe dans la consommation française représente 21%, selon les chiffres fournis dimanche par GDF à tf1.fr . Si l’on s’en tient aux contrats d’approvisionnement à long terme, cette proportion passe à 25%, plaçant la Russie derrière la Norvège (27%) mais avant l’Algérie (14%), les Pays-Bas (17%), le Royaume-Uni (5%), le Nigeria (1%) et divers pays se partageant les 15% restants.
GDF dispose de stockages « remplis à leur maximum en ce début d’hiver ». Selon l’entreprise, ces stocks représentent à eux seuls le quart de la consommation annuelle de tout le pays.
L’entreprise a également passé des contrats à long terme très souples avec ses autres fournisseurs, ce qui lui permet d’ajuster ses achats au gré des besoins.
GDF peut aussi trouver un supplément d’approvisionnement auprès des producteurs de gaz naturel liquéfié (GNL). Enfin, « si on en avait vraiment besoin »,
GDF pourrait effectuer des achats supplémentaires sur les marchés à court terme (spots) aux Pays-Bas, en Belgique ou au Royaume-Uni.
CF GAZ DE FRANCE SUR BOURSORAMA
http://fr.finance.yahoo.com/q?d=&s=gaz&m=PA
KIEV, January 1 (RIA Novosti)
La compagine nationale ukrainienne de gaz Naftogaz , a adresse dimanche un projet de contrat stipulant les nouveaux de prix de marché pour le gaz à partir du 2eme trimestre 2006.
« The draft contract that stipulates the move to market prices for gas starting from Q2 2006 was sent to Russia December 31 at 11.09 p.m. Moscow time (8.09 p.m. GMT), » the company said in a news release posted on its Web site.
« Ukraine accepted all the demands the Russian side set out at the talks. We agreed that the transit terms and the price for gas supplies would remain intact in Q1 2005, » Naftogaz said.
KIEV, 1 jan 2006 (AFP)
« De telles actions sont INADMISSIBLES car elles créent une menace pour les livraisons de gaz naturel vers l’Europe », selon un communiqué de Naftogaz réagissant à la coupure de gaz.
Selon Naftogaz, Gazprom a stoppé ses fournitures par certains tuyaux du réseau gazier utilisés pour le transit de gaz en territoire ukrainien vers l’Europe, risquant de « provoquer une chute de la pression dans le (réseau de) gazoducs et donc (de) limiter les livraisons de gaz vers l’Europe ».
Le groupe gazier POLONAIS PGNiG a annoncé dimanche avoir enregistré une BAISSE DE TENSION du gaz dans son système à la suite de cette coupure.
Par ailleurs, l’Ukraine a démenti les accusations de Moscou selon lesquelles elle avait refusé les conditions proposées par la partie russe et portait de ce fait la responsabilité de la crise.
« Le 31 décembre, toutes les exigences exprimées par la partie russe lors des négociations ont été acceptées », insiste Naftogaz dans son communiqué, alors que Gazprom affirme le contraire.
Naftogaz dit avoir envoyé un « PROJET d’ACCORD » en ce sens à Gazprom « à 23H09 heure de Moscou » samedi.
La présidence ukrainienne a elle aussi démenti être à l’origine de l’échec des négociations. « Aucun membre du gouvernement ukrainien, aucun participant aux négociations ne s’est permis une seule déclaration qui puisse être considérée comme hostile », a commenté la porte-parole de la présidence Irina Guerachtchenko.
Le ministère russe des Affaires étrangères avait dénoncé un peu plus tôt dimanche dans un communiqué le pouvoir ukrainien d’avoir « décidé en toute conscience de rompre le processus de négociations avec la partie russe » dans une logique de politique intérieure avant les législatives de mars 2006.
Plusieurs heures après l’arrêt des livraisons de gaz russe, l’Ukraine a annoncé la création d’une cellule de crise –dirigée par le Premier ministre Iouri Ekhanourov– pour gérer la situation dans le pays, même si aucun incident lié à ce problème n’a encore été enregistré.
Moscou – Reuters
Les livraisons à la Hongrie étaient dimanche en baisse de 25%.
Le ministre hongrois de l’Economie, Janos Koka, indique que si les livraisons chutent de plus de 40% ou si une vague de froid se présente, des restrictions seront à prévoir.
D’ores et déjà, une compagnie gazière hongroise, MOL, a demandé à ses principaux usagers de passer au pétrole, cela dès lundi.
« Ce n’est pas un problème hongrois. C’est un problème qui touche l’Union européenne et l’UE devra être le canal par lequel il faudra trouver une solution », a dit Koka à Reuters.
Un politologue russe, Viktor Kremeniouk, de l’Institut des Etats-Unis et du Canada, pense toutefois que le président ukrainien souhaite en fait que la tension monte avec Moscou, car cela sert ses objectifs stratégiques à long terme et notamment le rapprochement avec l’OTAN.
»Ce qui gêne ce rapprochement, c’est l’accord ukraino-russe sur le port de Sébastopol (où stationne la Flotte russe de la mer Noire) et la coopération entre les usines militaires ukrainiennes et russes», relève l’analyste.
»Si la situation s’aggrave et devient dramatique, il pourra invoquer l’hostilité de Moscou à l’égard de l’Ukraine pour dénoncer l’accord sur Sébastopol», a déclaré M. Kremeniouk à l’AFP.
23:57 L’Autriche reçoit moins de gaz russe
VIENNE (AP) – Le géant pétrolier et gazier autrichien OMV a déclaré dimanche que son approvisionnement en gaz naturel russe avait chuté de 20% à la suite de la suspension en début de journée de la fourniture de gaz par la Russie à l’Ukraine.
La porte-parole d’OMV, Bettina Gneisz, a assuré que les réserves importantes du groupe compensaient cette diminution et qu’elles pouvaient permettre de répondre à la demande pendant plusieurs semaines.
Quelque 59% des 8,6 milliards de mètres cubes de gaz que consomme l’Autriche chaque année proviennent de Russie, selon OMV, premier groupe d’Europe centrale dans son secteur. AP
Gaz : le ton monte entre l’Ukraine et Gazprom (Avec AFP.)
[02 janvier 2006]
Le groupe gazier russe Gazprom accuse Kiev d’avoir prélevé 100 millions de mètres cube de gaz russe continuant à transiter par gazoduc via le territoire ukrainien vers l’Europe. L
Point complet ce soir
en attendant
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La Hongrie a constaté que la baisse de la pression du gaz naturel venant d’Ukraine voisine est passée de 25% à 40% lundi, après la coupure des livraisons de gaz russe à l’Ukraine, a annoncé lundi Mol, première société gazière et pétrolière hongroise.
M. Ferenc a assuré que les consommateurs hongrois ne verront aucune différence, mais a demandé à ses grands consommateurs d’utiliser dorénavant du pétrole à la place du gaz naturel.
Pour l’instant, la Hongrie n’a reçu d’explication officielle ni de la Russie, ni de l’Ukraine.
Le ministère hongrois des Affaires étrangères a convoqué une réunion à Budapest des ambassadeurs des quatre pays de Visegrad (Pologne, Hongrie, République tchèque, Slovaquie) ainsi que celui de l’Autriche, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne (UE).
Cette rencontre aura lieu à 14H00 locales (13H00 GMT), et les ambassadeurs de la Russie et de l’Ukraine y seront ensuite conviés.
Le ministre de l’Economie Janos Koka a d’ores et déjà contacté le vice-président de Gazprom Alexandre Medvediev. Ce dernier, selon le ministre, a promis que Gazprom allait trouver la solution technique pour assurer l’approvisionnement de la Hongrie.
M. Koka avait plus tôt déclaré qu’il a pris contact avec ses homologues des pays de Visegrad pour adopter une position commune dans cette affaire.
Gaz de France enregistre une baisse de 25% à 30% des livraisons
PARIS, 2 jan 2006 (AFP)
Le groupe Gaz de France a constaté lundi une baisse d’environ 25% à 30% des quantités de gaz russe livrés, au lendemain de l’arrêt des livraisons de gaz russe à l’Ukraine, a-t-il annoncé dans un communiqué.
« Malgré les mesures prises et anticipées par le groupe pour faire face à la situation, nous sommes préoccupés au cas où la réduction des volumes contractuels de gaz en provenance de Russie devait se prolonger », a déclaré le PDG de Gaz de France, Jean-François Cirelli, cité dans le communiqué.
« Nous espérons que cette diminution des livraisons sera passagère car elle se produit au coeur de l’hiver », a-t-il ajouté.
« Toutes les équipes de Gaz de France sont mobilisées pour assurer l’approvisionnement de nos clients. Notre priorité est la satisfaction de nos clients et de leurs besoins en gaz. Pour tous les particuliers qui se chauffent au gaz, l’approvisionnement sera garanti », a affirmé M. Cirelli.
http://www.boursorama.com/cours.phtml?symbole=1rPGAZ
Dixit la personne de Total GAZ …. a qui je viens de demander de faire le plein de ma citerne !
impact du pb est uniquement sur gaz de ville (GDF donc)
pas sur gaz en citerne , donc pas d’impact au 1er niveau sur TOTAL GAZ
mais cela aura qd même très certainement un impact sur prix du gaz et donc sur l’action
L’Ukraine n’assure pas dans la pleine mesure le transit du gaz russe vers l’Europe (Gazprom)
23/01/2006 19:13
MOSCOU, 23 janvier – RIA Novosti. L’Ukraine n’assure pas dans la pleine mesure le transit du gaz russe vers l’Europe, a déclaré le vice-président du holding russe Gazprom Alexandre Medvedev.
« L’Ukraine prend plus de gaz qu’il n’était prévu, ce qui ne nous permet pas d’honorer pleinement nos engagements devant les acheteurs européens », a-t-il indiqué dans une intervention sur la chaîne de télévision russe Pervy Kanal lundi.
« Vous pouvez qualifier cela de siphonages ou de prélèvements, c’est comme vous voulez », a-t-il ajouté.
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