La palme du « top des flops » du CAC 40 millésime 2005 revient à l’action France Telecom qui a perdu 13,70% en 2005, affectée par les offres concurrentes gratuites lancées par Google et Yahoo dans le téléphone fixe.
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Le montant de l’amende qui devait frapper l’opérateur pour cause d’entente illicite avec ses concurrents, inconnu pendant des mois, a pesé sur le « moral » des investisseurs. Au contraire, les « petites nouvelles » ont fait une entrée très remarquée à la Bourse de Paris : 60 nouveaux venus ont été accueillis en 2005, contre 43 en 2004, et 21 en 2003, entrée d’autant plus remarquée que ces jeunes sociétés, spécialisées dans l’Internet ou les biotechnologies, ont rapidement doublé leur valeur par deux, difficile de passer inaperçues avec une telle performance.
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Pour ce qui est des prévisions pour 2006, il est prudent de rappeler ici, que la solvabilité des ménages – entre autres à cause d’une augmentation inquiétante de leur niveau d’endettement, que nous avions longuement évoqué ici même, dans plusieurs de nos articles de la rubrique immobilière – est à son plus bas niveau depuis le pic du marché immobilier, pic qui date de la fin des années 80.
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Pour cette raison, les valeurs « sûres » de 2006 devraient concerner des produits de première nécessité comme l’eau, l’électricité et le gaz, le téléphone cellulaire ou encore les matières premières.
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L’ouverture du capital de GDF et EDF, qui avait pourtant suscité le scepticisme des analystes quand à la justesse du prix du titre fixé par l’Etat, a permis à de réaliser un nouveau record : celui du montant des capitaux levés en bourse par des sociétés françaises, avec 13,60 milliards d’euros en 2005, contre 12,90 milliards en 2001.
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Deux autres grandes entreprises « high tech » ne se sont pas bien portés, Thomson qui régresse (à cause des prix en chute libre des DVD) et Alcatel qui recule également de 8,50%. Michelin dans les pneumatiques a pâti d’une concurrence accrue et Casino dans la distribution a cédé 4,7% sur l’année, distancé par son rival Carrefour.