Après la bourse de Tel Aviv et celle de New York, puis un panorama du palais Brogniart, nous nous penchons aujourd’hui sur les valeurs vedettes de la bourse de Paris, à savoir le CAC 40.
Comme mon collègue Romain Raguin l’avait déjà signalé, le CAC a gagné près de 24% en 2005. Les introductions en bourse, ont rencontré un vif succès, comme celle d’EDF, et cela malgré des avertissements des analystes, qui estimaient que son cours d’introduction avait été surévalué de deux euros ou plus.
Les plus belles performances du CAC 40 ont une explication rationnelle à la clé. Le dynamisme – qui s’est poursuivi cette année encore – du secteur immobilier, a profité aux titres des grandes banques, et la banque noire et rouge, la Société Générale, a presque gagné 40 %, tandis que BNP Paribas affiche un honorable +27,80%.
Les nombreuses fusions entre sociétés ont boosté les cibles potentielles (Danone a gagné près de 30% sur l’année) mais aussi les prédateurs lançant des acquisitions stratégiques : Pernod a pris 30,42% et Saint–Gobain 13,51%.
Les sociétés qui ont repris le chemin des investissements, après des années de restrictions, ont dynamisé les valeurs comme Schneider (+47,20%) ou Capgemini (+44,70%).