Les cours du brut ont nettement progressé jeudi. Malgré l’annonce d’un déficit record aux Usa et la mise en garde de Bernanke, les investisseurs ont choisi d’être résolument optimistes, anticipant une prochaine reprise économique.
Autre facteur haussier : la publication des estimations de l’Agence internationale l’énergie (AIE), laquelle prévoit une augmentation de la demande de pétrole.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en juillet a terminé à 72,68 dollars, en hausse de 1,35 dollar (+ 1,89 %) par rapport à son cours de clôture de mercredi. Ceci correspond à son niveau de clôture le plus élevé depuis la fin octobre, alors qu’il a même atteint un pic de 73,23 dollars en séance.
. A Londres, sur l’InterContinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a gagné 99 cents, à 71,79 dollars. En trois jours, les cours du baril ont ainsi progressé de 7%. Les prix ont ainsi plus que doublé depuis cet hiver, période durant laquelle ils s’échangeaient autour de 30 dollars. On aurait presque oublié …
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a annoncé jeudi que la demande mondiale de pétrole devrait se contracter moins fortement que prévu cette année. En conséquence, ses estimations ont été revues à la hausse pour la première fois depuis près d’un an. Dans son rapport mensuel de juin, l’Agence a ainsi révisé en hausse de 120.000 barils par jour sa prévision de demande mondiale de brut, par rapport au mois de mai. Elle a ainsi ramené de 2,6 à 2,5 millions de barils par jour (mbj) le chiffre du déclin attendu pour cette année.
Selon l’Agence, ce relèvement serait la conséquence de la demande supérieure aux attentes enregistrée en début d’année dans les pays développés.
Des données publiées dans la journée ont montré que les importations pétrolières de la Chine avaient augmenté de 5,5% en mai sur un an, touchant leur deuxième volume le plus élevé jamais enregistré.
Les prix ont également profité de l’annonce faite la veille d’un fort recul des réserves de brut et de produits pétroliers aux Etats-Unis.
Parallèlement, une étude du groupe BP publiée mercredi montrait un recul de 3 milliards de barils des réserves mondiales de pétrole pour tomber à 1.258 milliards de barils (hors sables bitumineux canadiens).
Au final, des fondamentaux de nature à soutenir les marchés, l’affaiblissement du dollar et une vague d’investissement des fonds spéculatifs dans les matières premières accélèrant le phénomène.
Sources : AFP, Reuters
Du foutage de gueule!!
la demande mondiale a baissé avec un niveau aussi bas qu’en 1981,des centaines d’entreprises ont fermés et les US ont baissé leur consommation de 25% ET POURTANT LE PETROLE MONTE!!
la raison est tout simplement l’OPEP ou plutot 3 pays de l’OPEP en l’occurence l’algerie ,l’iran et le venezuela qui ont fait pression pour avoir un baril a 75 dollars! Un ami qui tavaille a TOTAL m’a dit que c’etait surtout l’algerie qui par pression politique a fait monter le petrole! Mais comment un si petit pays petrolier peut-il avoir autant de pouvoir dans l’OPEP! parce que lorsque la demande va reprendre a combien va etre le petrole!
@septique.
Toi, lecteur de ce blog, tu devrais pouvoir contrer cette (prévisible) hausse.
Regardes le bond effectué hier par ccg veritas ou euronav.
Ne t’énerves pas comme ça, « septique », tu vas nous refiler tes microbes !
Si les spéculateurs qui font monter le pétrole ne s’en retirent pas à temps, ce sera tant pis pour eux ; au moins, on ne nous refait pas (encore) le coup du pétrole qui disparaît.