La vente des Twingo, Clio et autres « petits modèles » ne serait-elle pas si rentable que cela ?
Lors d’une audition mercredi à l’Assemblée nationale, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, s’est montré favorable à une suppression progressive de la prime à la casse dans les pays qui l’ont mise en place.
Rappelons que sur l’ensemble des ventes du groupe de décembre, entre 45 et 60% concernaient les seules Twingo.
Pour justifier sa position, le patron de la firme au losange estime que le marché européen « ne se porte pas si mal ». Par quel miracle ? Essentiellement « grâce à la prime à la casse » selon lui.
S’exprimant devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée, Carlos Ghosn a par ailleurs estimé que la fin de cette prime pourrait « un peu contrebalancer » la reprise économique.
Pour le PDG de Renault, « dans tous les cas, cette sortie devrait se faire de la manière la plus lisse possible », les industriels devant « aider les gouvernements à trouver les meilleures solutions ».
Le 4 décembre dernier, le groupe s’était félicité de la mesure annoncée par Nicolas Sarkozy. Cette dernière prévoit l’obtention d’une prime de 1.000