Les cours du maïs et du blé ont progressé à Chicago durant la semaine qui vient de s’écouler, faisant quelque part fi de la tourmente financière affectant les bourses mondiales.
Le marché demeure soutenu par des craintes d’une baisse des rendements de maïs compte-tenu de mauvaises conditions météorologiques.
Selon les analystes, le cours du maïs a semble-t-il largement influé sur la tendance des marchés agricoles.
Or, selon les observations issues du terrain, le développement des cultures semble bien loin des niveaux attendus, des températures caniculaires affectant les surfaces ensemencées, alors même qu’une pénurie d’eau s’est fait ressentir au mois de juillet.
Tant et si bien que les investisseurs redoutent désormais que les rendements ne soient pas à la hauteur des espérances.
En tout état de cause, le marché demeure dans l’expectative, attendant fébrilement la publication jeudi prochain du rapport de l’USDA sur l’offre et la demande de matières premières agricoles dans le monde.
S’agissant des cours du blé, ces derniers ont suivi l’évolution de ceux du maïs, l’offre abondante en provenance de Russie ne permettant pas d’atténuer la tendance compte-tenu d’une demande soutenue.
Elément notable toutefois : les prix du soja se sont repliés sur la semaine, ce type de cultures ne semblant pas avoir été affecté par les conditions météorologiques.
Les prévisions tablent sur des températures plus douces voire même des pluies dans les deux semaines à venir, ce qui tomberait à pic pour le soja, si l’on en croit les observateurs.
Au final, le boisseau de maïs pour livraison en septembre valait vendredi vers 15H00 GMT 6,8450 dollars, contre 6,6550 dollars la semaine précédente sur le Chicago Board of Trade.
Le boisseau de blé à échéance septembre s’échangeait quant à lui à 6,74 dollars, contre 6,7250 dollars la semaine dernière.
Le contrat de soja pour livraison en novembre s’établissait à 13,37 dollars, contre 13,5725 dollars sept jours auparavant.
Sources : AWP, AFP