La Tunisie va demander un programme de soutien d’environ 1milliard de dollars pour combler le déficit de sa balance des paiements. Ce dernier étant évalué à 4milliards cette année.
La Banque mondiale devrait donner son accord en mai. L’Union européenne, l’Agence française de développement et la Banque africaine de développement devraient suivre.
A noter également qu’au terme de leur visite en Tunisie, Roberto Maroni et Franco Frattini, respectivement ministres italiens de l’Intérieur et des Affaires étrangères, ont annoncé qu’ils avaient proposé au gouvernement de transition tunisien des projets ciblés pour relancer l’économie tunisienne. Parmi eux : un projet d’aide pour la balance de paiement tunisienne d’un montant de 100 millions d’euros.
Rappelons que les principales agences de notation financières ont récemment dégradé les notes souveraines de la Tunisie, tout en mettant sous surveillance certaines institutions et établissements bancaires tunisiens.
« Cette série de mauvaises nouvelles imposent à la Tunisie un certains nombre de défis d’ordre politiques, institutionnels et économiques que le gouvernement de transition devra affronter dans les semaines qui viennent », conclut une étude de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise(IACE) sur le sujet. « La note est conçue sur la base de plusieurs critères comme l’environnement politique, l’environnement social, la situation présente et anticipée de l’économie et particulièrement l’évaluation présente et future de la balance des paiements et du budget de l’Etat » indique par ailleurs l’Institut.
Précisons que les agences de notation ont justifié leurs décisions par « l’instabilité du pays, due au récent changement inattendu du régime, résultant d’une crise politique qui a débuté par des émeutes sociales ». Elles mettent également en avant le risque de poursuite des troubles ainsi que la situation politique du pays, deux éléments de nature à mettre « en danger la stabilité du pays ».
Moody’s met en garde, quant à elle, « contre le prolongement d’une crise qui serait potentiellement dommageable pour l’économie du pays, étant donné sa dépendance envers le secteur du tourisme et les investissements étrangers« .
Le stock des avoirs en devises tel qu’arrêté le 14 janvier 2011 s’élevait à 12,6 milliards de dinars, soit l’équivalent de 9 milliards de dollars et plus de 140 jours d’importations. Selon la Banque Centrale, cette disponibilité en monnaie internationale est largement suffisante pour permettre à la Tunisie d’honorer parfaitement ses engagements financiers et commerciaux y compris les remboursements des émissions internationales de 450 millions d’euros échéant le 7 avril 2011 et 15 milliards de yens échéant le 27 septembre 2011.
Certes, à court terme, le coût de la dette en monnaie étrangère devrait augmenter, ce qui pourrait affecter négativement les équilibres macro-économiques globaux et notamment la balance des paiements.
Sources : Atlasinfo, Africanmanager, Institut Arabe des Chefs d’Entreprise
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Prêter à des adorateur de l’anti-Christ?
Manquerait plus que cela!
Ils n’ont qu’à demander à d’autres adorateurs de l’anti-Christ:
Aux anti-Chrétiens qui possèdent les Péta$ pétroliers…
Alors que les Chrétiens n’ont que des Péta$ de dettes…