Le Portugal n’est décidément pas sorti de l’auberge.
Alors que lundi dernier, le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos avait indiqué que la crise politique que traverse actuellement son pays risquait de contraindre le gouvernement à faire appel à une aide financière extérieure, le Parlement portugais a rejeté mercredi les mesures d’austérité proposées par le gouvernement socialiste. Provoquant en suivant la démission du Premier Ministre, José Socrates.
Tous les partis de l’opposition ont en effet voté pour une résolution destinée à rejeter les mesures, lesquelles font partie du programme de stabilité et de croissance présentée par le Portugal pour les années 2011-2014.
Seuls les socialistes, qui détiennent 97 sièges sur 230, se sont prononcés en faveur des mesures.
Le Premier ministre Jose Socrates a quant à lui déclaré au préalable qu’il remettrait sa démission dans le cas où le nouveau plan d’austérité n’obtenait pas le feu vert du Parlement.
En début de semaine, le ministre portugais des Affaires parlementaires Jorge Lacao avait jugé quant à lui une démission du gouvernement « malheureusement pas exclue » dans l’éventualité où l’opposition maintenait un rejet de toute négociation avec le gouvernement socialiste minoritaire afin de permettre l’adoption du nouveau programme d’austérité. Mesures pourtant jugées indispensables par l’Union européenne.
Lundi, s’exprimant en marge d’une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, le ministre des Finances portugais avait déclaré pour sa part qu’en cas de déclenchement d’une crise politique au Portugal, Lisbonne se trouverait confrontée à des difficultés accrues pour pouvoir pour accéder au marché financier en vue d’emprunter. Une menace qui risque de peser sur la capacité de financement portugais, si l’on en croit ses propos.
« En ce moment la crise politique contribue effectivement à pousser le pays dans les bras de l’aide extérieure« , s’était-il ainsi alarmé.
Des propos qui faisaient suite au discours du chef de l’opposition de centre-droit, Pedro Passos Coelho, dénonçant une nouvelle fois un programme « socialement injuste », « concocté avec la Commission et la Banque centrale européennes » sans que l’opposition, les partenaires sociaux ni même le président n’aient été consultés ou informés.
Salué par la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE), le nouveau programme d’austérité s’était fixé pour objectif de réduire le déficit public à 4,6% du PIB en 2011 et 3% en 2012. Les mesures proposées confirmaient la volonté d’une réduction supplémentaire des dépenses pour 2011, programmant un renforcement de l’austérité pour 2012-2013, avec notamment un gel des retraites et de nouvelles mesures fiscales.
Mais désormais les perspectives ne sont plus les mêmes …
Mercredi, s’exprimant après cinq heures de débats, le ministre et porte-parole du gouvernement, Pedro Silva Pereira, a dénoncé l' »irresponsabilité » d’une « coalition négative » qui « rejette un instrument essentiel de l’action du gouvernement tout en sachant qu’il a obtenu l’appui et le vote de confiance des institutions européennes et des partenaires européens du Portugal« .
Dans une intervention très dure, il a condamné une « coalition élargie au FMI, parce que c’est vers là que l’on va » alors que, a-t-il insisté, « jusqu’ici le Portugal avait été capable d’assumer le financement de son économie et à éviter le recours à une aide extérieure ».
Sources : AFP, Reuters
LISBONNE – Le Premier ministre portugais Jos
« Cette crise politique, en ce moment, aura des cons
C’est
Ce ne sont pas les paradis fiscaux les probl
Europe : les PIGS sous stabulation… et leurs cr
Emmanuel Todd : « Face au FN, il faut rompre avec deux concepts-zombies : le libre
je suis actuellement un train de lire « Apres la d
@ Ba
Voici un bel effet de propagande de Marianne que tu nous sers
N’as tu pas honte ???
Qu’il y ait des raisons
Je dirais que Emmanuel Todd, un peu comme
@Dadounet La France un enfer fiscal ? Dites
> ces m
> ces m
@ Dadounet:
« Le probl
et comme par hasar, c’est le credit crunch qui a pouss
Le souhait de la ploutocratie est que les peuples s’endettent afin de les parasiter par les int