Pétrole : quasi statu-quo sur fond d’incertitudes au Moyen-Orient

oil_offshore.JPGLe cours du brut a légèrement régressé vendredi à New-York, les investisseurs semblant être pour le moins hésitants compte-tenu de la situation actuelle au Moyen-Orient. La Syrie et le Yemen étant particulièrement « surveillés ».

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mai a ainsi achevé la journée à 105,40 dollars, en recul de 20 cents par rapport à la veille.

 

Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique reculait de 13 cents à 115,59 dollars.

 

Les marchés redoutent que la situation au Japon ne s’empire, l’issue de la catastrophe survenue à la centrale nucléaire de Fukushima demeurant incertaine. Elément de nature à freiner la reconstruction du pays et négatif du point de vue de la demande en pétrole.

 

S’agissant de l’Europe, les perspectives ne sont guère réjouissantes, une nouvelle crise de la dette menaçant la zone euro, un plan de sauvetage du Portugal n’étant pas à exclure. Contexte de nature à réduire les besoins énergétiques dans pays membres.

 

Du point de vue de l’offre, les troubles qui affectent actuellement le Moyen-orient soutiennent les marchés pétroliers, ces derniers redoutant que la situation ne limite les volumes disponibles à l’exportation.

 

Vendredi, de violentes manifestation se sont propagées dans toute la Syrie, plusieurs manifestants ayant été tués par des tirs près de Deraa.

 

Au Yémen, le président contesté Ali Abdallah Saleh s’est quant à lui dit prêt à « résister » après l’échec de tractations avec un général dissident.

 

Au final, vendredi à à New York, le baril est resté très proche de son plus haut de la semaine (établi à 106,69 dollars) et non loin du sommet de 106,95 dollars atteint début mars, valeur qui n’avait plus été observée depuis 2008.