Les grands groupes énergétiques allemands semblent user vouloir de tous les « stratagèmes » pour tenter de pallier la récente décision d’Angela Merkel en défaveur du nucléaire.
Reste que comme le dit Nicolas Hulot on ne peut pas supprimer le nucléaire du jour au lendemain d’un coup de baguette magique. Nous avons les besoins énergétiques que nous nous sommes nous même créés, soyons lucides.
S’exprimant mardi dans le quotidien Rheinische Post, le patron de EON, numéro un allemand de l’énergie a estimé que le risque de coupure d’électricité géante (black out) avait « nettement augmenté » en Allemagne après l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires, ordonné par le gouvernement.
Pour rappel, à la suite de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon, Berlin a décidé de soumettre les 17 réacteurs allemands à un examen de sécurité approfondi.
Des mesures qui impliquent la mise à l’arrêt pour au moins trois mois des sept infrastructures les plus anciennes, dont deux sont opérés par EON.
« En mai, quatre réacteurs supplémentaires vont être retirés du réseau pour des révisions de routine, ce qui signifie que la production d’électricité dans le sud de l’Allemagne va nettement baisser. Le réseau n’est pas préparé à de telles modifications régionales« , a averti le patron d’EON, alors qu’un huitième réacteur est par ailleurs arrêté depuis des années à la suite de pannes à répétition.
Reste que selon l’Agence allemande de l’environnement, l’Allemagne pourrait se passer sans problème de 9 réacteurs nucléaires au total.
Le groupe énergétique voit d’un très mauvais oeil le revirement de politique du gouvernement d’Angela Merkel face à l’épineux dossier du nucléaire, alors que préalablement au séisme ce dernier avait accordé un allongement de douze ans en moyenne de la durée de vie aux réacteurs implantés sur le territoire allemand.
La coalition de conservateurs et libéraux emmenée par Angela Merkel avait abrogé le calendrier de sortie du nucléaire hérité d’un précédent gouvernement social-démocrate/Verts, lequel prévoyait que le dernier réacteur du pays s’éteigne aux alentours de 2020.
Mais mardi, la chancelière allemande a répété que l’allongement de douze ans de la durée de vie des réacteurs allemands était désormais sur la sellette, ne pouvant « exclure » que l’examen de sécurité approfondi n’ait » un impact sur la durée de vie » des centrales.
A noter toutefois que selon le quotidien Süddeutsche Zeitung paru jeudi dernier, EON ainsi que d’autres opérateurs de centrales pourraient porter plainte contre la décision du gouvernement allemand de fermer pour au moins trois mois 7 réacteurs nucléaires.
Il est vrai que selon le magazine Der Spiegel, la pause forcée de trois mois pourrait coûter au total un demi-milliard d’euros aux quatre opérateurs de réacteurs en Allemagne (EON, RWE, Vattenfall Europe et EnBW), les centrales nucléaires impactées générant de somptueux profits, ayant été amorties depuis longtemps.
Sources : AFP, Les Echos, Presse allemande
Berlin planche concr
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