Selon des informations concordantes relayées par plusieurs organes de presse, des heurts ont opposé des manifestants à la police vendredi soir à Tanger.
Un sit-in organisé par Attac Maroc pour demander l’annulation d’un contrat de service passé entre la mairie et une filiale du groupe français Veolia a en effet dégénéré avec l’attaque d’un commissariat et l’incendie d’une succursale de la Société Générale.
La police anti-émeutes est intervenue pour briser la manifestation qui, de sit-in en face de la préfecture de Tanger, s’est transformée en « une marche de plusieurs centaines de manifestants » selon les termes fournis par l’organisation Attac sur son site internet.
Plusieurs résidents ont confirmé que la manifestation initialement a évolué rapidement en une marche qui s’est heurtée aux forces de police, lesquelles voulaient empêcher les manifestants d’atteindre le centre-ville.
Selon une source à la wilaya de Tanger, « l’association Attac organise de tels rassemblements pratiquement chaque semaine ».
Le sit-in était organisé par la branche locale du groupe altermondialiste pour réclamer l’annulation de la concession accordée par les services municipaux à la société Amendis, en raison de « ses tarifs excessifs« .
Chargée de la distribution d’eau et d’électricité à Tanger, Amendis est une filiale marocaine de l’entreprise française Veolia.
Le site Tanjanews publie quant à lui plusieurs vidéos et photos montrant des actes de vandalisme sur les locaux du poste de police, ceux d’Amendis ainsi que d’une succursale de la banque Société Générale à laquelle a été mis le feu.
Selon le journal de Tanger, les manifestants ont également porté leur colère contre les sociétés étrangères de gestion déléguée : Amendis pour l’eau et l’électricité, Autasa pour les autobus et TecMed (Groupe ACS Espagne) pour la collecte des ordures ménagères.
Mais la population a également porté son ire contre le gouvernement et le parlement, et s’en prenant également au maire et au wali Hassad.
Des slogans solidaires avec les révolutions tunisienne et égyptienne ont été également entendus.
Le journal précise également que les autorités locales et les forces de l’ordre ont eu de la chance que les collèges et lycées soient en vacances, n’ayant « pas eu à essuyer les effets de solidarité estudiantine en pareilles circonstances ».
Mais prévient-il, ces vacances s’achèvent mercredi … et il est fort probable que lesdits établissements connaîtront des « bouillonnements susceptibles de déborder dans les rues de la ville ».
« Sachant que ce qui est valable pour Tanger l’est aussi pour le reste du Maroc
» avertit encore le journal.
Sources : 20minutes, AufaitMaroc, LejournaldeTanger, Pressafrik.com
Merci au Minist
pourquoi s’attaquer
Ce que je trouve d
Pour Elisabeth Studer : que peut faire le ministre des affaire